PHYSIOTHÉRAPIE – APPROCHE RESPIRATOIRE

TECHNIQUES DE RESPIRATION

La respiration est une fonction vitale de notre corps et se fait sans qu’on y réfléchisse. Bien que le but principal de la respiration soit d’apporter de l’oxygène aux cellules et d’éliminer le CO2, la respiration permet également de maintenir l’équilibre du pH du corps, qui est crucial à de nombreux organes. Cependant, la façon dont on respire peut influencer énormément ces éléments et plusieurs autres, dont :

  • La douleur
  • La façon dont on se sent ou que l’on réagit à des stresseurs
  • La fonction digestive
  • La fonction cardiovasculaire

En effet, un patron respiratoire qui est davantage au niveau de la poitrine (apical), en plus d’une fréquence élevée, est associé à la partie de notre système nerveux qui contrôle les fonctions de base en cas de combat ou de fuite. Au contraire, un patron respiratoire lent et par le ventre (diaphragmatique) est associé à la partie qui s’occupe du repos et de la détente.

Un mauvais patron respiratoire est donc impliqué dans la persistance des douleurs cervicales en raison des muscles respiratoires accessoires qui sont situés dans cette région et qui sont surutilisés lors d’une respiration apicale. Il peut également influencer les douleurs lombaires de part les attaches du diaphragme à la région lombaire et de son rôle au niveau de la stabilisation musculaire.

Voici quelques symptômes qui peuvent être associés à un mauvais patron respiratoire :

  • Incapacité à inspirer profondément
  • Soupirs ou bâillements fréquents
  • Fatigue
  • Respiration accélérée ou courte
  • Palpitations
  • Étourdissements
  • Froideurs ou fourmillements au niveau des mains et des pieds
  • Tensions musculaires
  • Anxiété

Lorsque l’on prend en compte les dernières années avec la pandémie et le port du masque, il ne serait pas surprenant que votre patron respiratoire ait changé et que cela ait des impacts sur votre fonctionnement.

N’hésitez donc pas à prendre rendez-vous avec nos physiothérapeutes pour vous aider à mieux respirer.

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre, Physiothérapeute ISO-Santé

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Qu’est-ce qu’une lombalgie, ou ce que l’on appelle plus communément, une entorse lombaire ? Il s’agit, en fait, d’une douleur située dans la région lombaire, soit le bas du dos. Il arrive parfois que la douleur provenant du dos soit référée dans le membre inférieur, faisant en sorte que la personne peut avoir de la douleur au niveau de la fesse, qui peut descendre jusqu’au pied dans certaines occasions. La lombalgie est un problème relativement fréquent puisque 50% à 80% des adultes vivront au moins 1 épisode au cours de leur vie.

Quels sont les facteurs de risques d’une lombalgie ? En voici quelques-uns.

  • Historique de maux de dos;
  • Soulèvement de charges fréquent ou soulèvement de charges lourdes;
  • Vibrations;
  • Flexions vers l’avant et/ou les rotations du tronc fréquentes;
  • Les mauvaises postures (autant en position assise que debout).

Comme il s’agit d’un problème assez prédominant dans la société, il existe différentes façons de prévenir son apparition, soit :

  • Adopter des bonnes postures (notamment en position assise et debout) au travail, à la maison ou dans vos activités de la vie quotidienne;
  • Éviter les postures statiques prolongées, changer de position ou bouger fréquemment;
  • Adopter de bonnes techniques de soulèvement de charges et de bonnes stratégies de travail (exemples : utilisation des groupes musculaires les plus forts, fluidité, approcher la charge près de soi pour la soulever, travailler près de soi en position debout);
  • Demeurer physiquement actif.

Il est important à noter qu’une prise en charge précoce par un professionnel de la santé, notamment par un physiothérapeute, permet d’améliorer le potentiel de récupération. Le physiothérapeute pourra vous aider notamment grâce aux modalités antalgiques telles que le TENS, par des techniques de relâchement musculaire et de mobilisations articulaires et grâce aux exercices de mobilité, de renforcement et de stabilisation afin d’aider à traiter cet épisode.

Par ailleurs, tous les enseignements et les exercices donnés par votre professionnel pourront ainsi vous aider à prévenir une récurrence et constitueront donc votre boîte à outils pour connaître comment vous aider à gérer un nouvel épisode de lombalgie.

Références

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre / Physiothérapeute en clinique et en milieu de travail chez ISO-Santé

Pour un service de physiothérapie en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

 

Gilkey DP, Keefe TJ, Peel JL, Kassab OM, Kennedy CA. Risk factors associated with back pain: a cross-sectional study of 963 college students. J Manip Physiol Ther 2010;33:88-95.
Hoy D, Bain C, Williams G, March L, Brooks P, Blyth F, Woolf A, Vos T, Buchbinder R. A systematic review of the global prevalence of low back pain. Arth & Rheum 2012;64:2028-2037.
Van Middelkoop M, Rubinstein SM, Kuijpers T, Verhagen AP, Ostelo R, Koes BW, van Tulder MW. A systematic review on the effectiveness of physical and rehabilitation interventions for chronic non-specific low back pain. Eur Spine J 2011;20:19-39.

Épicondylite: avis de médecin

L’épicondylite, avis de médecin

Les maladies en «ite» désignent en général un problème d’origine inflammatoire. Les structures musculosquelettiques peuvent être atteintes dont la capsule articulaire qui peut devenir une capsulite, le tendon qui peut amener une tendinite ou l’articulation elle-même qui peut souffrir d’arthrite.

Les épicondyles sont des structures osseuses sur lesquelles s’attachent les muscles qui permettent la flexion et l’extension des doigts et du poignet. Ils sont situés au niveau du coude. Lorsque l’on utilise ces muscles, ils transmettent la tension de leur zone d’attache (l’épicondyle) à la zone que l’on veut bouger (le poignet ou les doigts). Une épicondylite est donc une inflammation au niveau de l’épicondyle.

Les épicondyles sont très fréquemment sollicités, principalement lors d’un travail répétitif ou de force importante au niveau des mains. Certains sports ou emplois sont davantage à risque de développer des épicondylites dont le tennis (tennis elbow) et le golf (golf elbow).

Comme toute atteinte inflammatoire, il peut être ardu de se débarrasser du problème. Une prise en charge précoce et à long terme est importante pour éviter la chronicité.

PRÉVENIR

La première étape consiste à prévenir son apparition. La pratique d’un nouveau sport ou d’une nouvelle tâche sollicitant les épicondyles doit se faire graduellement et en douceur. Dans la grande majorité des cas, les épicondylites vont se développer après un stress aigu. Comme dans toute activité sportive, il faut prendre le temps de s’échauffer avant l’activité et de laisser à son corps un moment de récupération après un effort important ou prolongé.

TRAITER

Une fois l’épicondylite apparue, il faut la traiter activement. La première étape consiste à diminuer la tâche en cause ou du moins modifier la façon de faire pour diminuer le stress sur la structure. Ça ne veut pas dire de ne plus jamais pratiquer l’activité mais elle devra être réintroduite à un rythme adéquat.  Une mesure thérapeutique non invasive comporte le port d’un brassard sur l’avant-bras diminuant la tension sur les épicondyles. Ce brassard doit être porté régulièrement, sur la zone musculaire la plus large. Il est très efficace mais peut devenir obsolète lorsque l’inflammation est sévère. La physiothérapie et l’ergothérapie ont sans contredit une place importante dans la prévention et la réadaptation. Ces thérapeutes favoriseront un renforcement musculaire ciblé et enseigneront les techniques évitant une tension excessive sur les épicondyles.

Dans les cas chroniques, nous procéderons à des infiltrations de cortisone pour soulager et diminuer l’inflammation. Ces infiltrations sont très efficaces mais elles doivent être utilisées de façon concomitante avec les autres mesures thérapeutiques afin d’éviter une récidive. Dans les cas sévères, une libération chirurgicale des attaches musculaires sur les épicondyles peut être réalisée.

PRISE EN CHARGE PRÉCOCE

L’important est de reconnaître les symptômes et d’identifier l’arrivée ou la récidive d’une épicondylite. Il est beaucoup plus facile de la traiter à un stade précoce que lorsqu’elle est bien installée. Des méthodes de travail ergonomiques et un échauffement adéquat avant un effort musculaire sont les meilleurs outils de prévention disponibles.

Référence

Chronique rédigée par Dr. Étienne Cardin-Langlois, http://isosante.com/medecin/.

Ahmad Z, Siddiqui N, Malik SS, et al. Lateral epicondylitis: a review of pathology and management. Bone Joint J [Br] 2013;95-B:1158-1164.

Pour des traitements en clinique ou en entreprise, une visite ergonomique ou un service de prévention directement en milieu de travail, l’équipe de ISO-Santé peut vous aider!

Hernie discale : prévention et traitement

Hernie discale: prévention et traitement

Une hernie discale se produit lorsqu’un disque déjà affaiblit fait protrusion (un bombement), et éventuellement se fissure puis se rompt et qu’une partie du noyau gélatineux fait alors irruption. Heureusement, il existe plusieurs moyens de prévenir et de traiter cette blessure dans le but de demeurer fonctionnel dans nos activités.
 
Voici quelques conseils d’une physiothérapeute en milieu de travail de l’équipe de ISO-Santé!

Ouvrir le journal d’octobre 2017

Lavage des mains: une prévention contre la grippe

LAVAGE DES MAINS: MÉTHODE ET AFFICHE

Tout le monde sait que le lavage des mains est un excellent moyen de prévention contre la propagation des infections. On peut facilement transmettre les microbes en touchant une autre personne. On peut également les attraper en touchant des surfaces contaminées avant de se toucher le visage (ex. : bouche, yeux, etc.).

Vous trouverez dans l’article qui suit des informations pertinentes à ce sujet. Bonne lecture!

Ouvrir le journal d’octobre 2015

Épicondylite, lombalgie et tendinite de l’épaule : Exercices préventifs

ÉPICONDYLITE, LOMBALGIE & TENDINITE DE L’ÉPAULE : EXERCICES PRÉVENTIFS

Selon la CSST, en 2014, le nombre de lésions de type TMS s’établit à 23 972, représentant 27,2 % des dossiers ouverts et acceptés. Pour les années 2011 à 2014, cette proportion est relativement stable, soit un peu plus du quart des dossiers ouverts et acceptés. Le nombre de lésions de type TMS est en baisse de 1,7 % entre 2011 et 2014 comparativement à une baisse de 3,3 % pour l’ensemble des dossiers ouverts et acceptés.

Sur le plan médical, les lésions de type troubles musculo-squelettiques sont des atteintes inflammatoires ou dégénératives aux structures musculo-squelettiques, causées par une sursollicitation articulaire (application d’une force excessive, répétitive ou continue, parfois combinée à une posture contraignante, à l’exposition aux vibrations ou au froid).

Bien que plusieurs éléments liés au travail ou aux activités personnelles soient en lien avec les risques, il est important de savoir que notre condition personnelle est également un élément important. Voici quelques exercices préventifs!

Ouvrir le journal de septembre 2015

Épicondylites : symptômes, prévention et traitement

Épicondylites: symptômes, prévention et traitement !

L’épicondylite est une maladie douloureuse du coude. On l’appelle aussi tennis elbow (ou «coude du joueur de tennis»), appellation trompeuse, car la plupart des personnes qui souffrent de ce problème ne jouent pas au tennis. En fait, l’épicondylite est rarement associée à des activités de loisirs. Découvrez en plus sur l’épicondylite et les stratégies pour la prévenir et la traiter!

Ouvrir le journal d’août 2013

Maux de dos: prévention

Le dos: outil de travail précieux!

Qui n’a pas déjà connu un collègue, un ami ou un membre de sa famille affecté par une entorse au dos ou une hernie discale ? En effet, ce sont là des blessures bien connues, principalement dans les domaines où la manutention de charges est fréquente. Les prochaines lignes vous aideront à
mieux comprendre le mécanisme et la nature de ces blessures.

Ouvrir le journal de avril 2013

Douleur chronique : prévention et traitement

Douleur chronique: prévention et traitement

La douleur chronique est définie comme « toute douleur intermittente continue ou persistante ressentie pendant plus de trois mois ». Ainsi, de nombreux individus sont aux prises avec cette douleur qui ne s’attaque pas qu’au physique, mais également parfois au psychologique. Tentons de faire la lumière sur ce mal parfois jugé « imaginaire ».

Ouvrir le journal de mars 2013