PHYSIOTHÉRAPIE – APPROCHE RESPIRATOIRE

TECHNIQUES DE RESPIRATION

La respiration est une fonction vitale de notre corps et se fait sans qu’on y réfléchisse. Bien que le but principal de la respiration soit d’apporter de l’oxygène aux cellules et d’éliminer le CO2, la respiration permet également de maintenir l’équilibre du pH du corps, qui est crucial à de nombreux organes. Cependant, la façon dont on respire peut influencer énormément ces éléments et plusieurs autres, dont :

  • La douleur
  • La façon dont on se sent ou que l’on réagit à des stresseurs
  • La fonction digestive
  • La fonction cardiovasculaire

En effet, un patron respiratoire qui est davantage au niveau de la poitrine (apical), en plus d’une fréquence élevée, est associé à la partie de notre système nerveux qui contrôle les fonctions de base en cas de combat ou de fuite. Au contraire, un patron respiratoire lent et par le ventre (diaphragmatique) est associé à la partie qui s’occupe du repos et de la détente.

Un mauvais patron respiratoire est donc impliqué dans la persistance des douleurs cervicales en raison des muscles respiratoires accessoires qui sont situés dans cette région et qui sont surutilisés lors d’une respiration apicale. Il peut également influencer les douleurs lombaires de part les attaches du diaphragme à la région lombaire et de son rôle au niveau de la stabilisation musculaire.

Voici quelques symptômes qui peuvent être associés à un mauvais patron respiratoire :

  • Incapacité à inspirer profondément
  • Soupirs ou bâillements fréquents
  • Fatigue
  • Respiration accélérée ou courte
  • Palpitations
  • Étourdissements
  • Froideurs ou fourmillements au niveau des mains et des pieds
  • Tensions musculaires
  • Anxiété

Lorsque l’on prend en compte les dernières années avec la pandémie et le port du masque, il ne serait pas surprenant que votre patron respiratoire ait changé et que cela ait des impacts sur votre fonctionnement.

N’hésitez donc pas à prendre rendez-vous avec nos physiothérapeutes pour vous aider à mieux respirer.

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre, Physiothérapeute ISO-Santé

Épicondylite: avis de médecin

L’épicondylite, avis de médecin

Les maladies en «ite» désignent en général un problème d’origine inflammatoire. Les structures musculosquelettiques peuvent être atteintes dont la capsule articulaire qui peut devenir une capsulite, le tendon qui peut amener une tendinite ou l’articulation elle-même qui peut souffrir d’arthrite.

Les épicondyles sont des structures osseuses sur lesquelles s’attachent les muscles qui permettent la flexion et l’extension des doigts et du poignet. Ils sont situés au niveau du coude. Lorsque l’on utilise ces muscles, ils transmettent la tension de leur zone d’attache (l’épicondyle) à la zone que l’on veut bouger (le poignet ou les doigts). Une épicondylite est donc une inflammation au niveau de l’épicondyle.

Les épicondyles sont très fréquemment sollicités, principalement lors d’un travail répétitif ou de force importante au niveau des mains. Certains sports ou emplois sont davantage à risque de développer des épicondylites dont le tennis (tennis elbow) et le golf (golf elbow).

Comme toute atteinte inflammatoire, il peut être ardu de se débarrasser du problème. Une prise en charge précoce et à long terme est importante pour éviter la chronicité.

PRÉVENIR

La première étape consiste à prévenir son apparition. La pratique d’un nouveau sport ou d’une nouvelle tâche sollicitant les épicondyles doit se faire graduellement et en douceur. Dans la grande majorité des cas, les épicondylites vont se développer après un stress aigu. Comme dans toute activité sportive, il faut prendre le temps de s’échauffer avant l’activité et de laisser à son corps un moment de récupération après un effort important ou prolongé.

TRAITER

Une fois l’épicondylite apparue, il faut la traiter activement. La première étape consiste à diminuer la tâche en cause ou du moins modifier la façon de faire pour diminuer le stress sur la structure. Ça ne veut pas dire de ne plus jamais pratiquer l’activité mais elle devra être réintroduite à un rythme adéquat.  Une mesure thérapeutique non invasive comporte le port d’un brassard sur l’avant-bras diminuant la tension sur les épicondyles. Ce brassard doit être porté régulièrement, sur la zone musculaire la plus large. Il est très efficace mais peut devenir obsolète lorsque l’inflammation est sévère. La physiothérapie et l’ergothérapie ont sans contredit une place importante dans la prévention et la réadaptation. Ces thérapeutes favoriseront un renforcement musculaire ciblé et enseigneront les techniques évitant une tension excessive sur les épicondyles.

Dans les cas chroniques, nous procéderons à des infiltrations de cortisone pour soulager et diminuer l’inflammation. Ces infiltrations sont très efficaces mais elles doivent être utilisées de façon concomitante avec les autres mesures thérapeutiques afin d’éviter une récidive. Dans les cas sévères, une libération chirurgicale des attaches musculaires sur les épicondyles peut être réalisée.

PRISE EN CHARGE PRÉCOCE

L’important est de reconnaître les symptômes et d’identifier l’arrivée ou la récidive d’une épicondylite. Il est beaucoup plus facile de la traiter à un stade précoce que lorsqu’elle est bien installée. Des méthodes de travail ergonomiques et un échauffement adéquat avant un effort musculaire sont les meilleurs outils de prévention disponibles.

Référence

Chronique rédigée par Dr. Étienne Cardin-Langlois, http://isosante.com/medecin/.

Ahmad Z, Siddiqui N, Malik SS, et al. Lateral epicondylitis: a review of pathology and management. Bone Joint J [Br] 2013;95-B:1158-1164.

Pour des traitements en clinique ou en entreprise, une visite ergonomique ou un service de prévention directement en milieu de travail, l’équipe de ISO-Santé peut vous aider!

ANALYSE ERGONOMIQUE ET TMS MÉTHODE QEC

ANALYSE ERGONOMIQUE ET TMS MÉTHODE QEC

La méthode QEC est d’une simplicité et d’une efficacité intéressantes. Elle permet d’identifier les risques et de prévenir les TMS (troubles musculo-squelettiques). La méthode QEC a été spécialement conçue pour être appliquée par les employeurs, en collaboration avec les travailleurs.

La méthode est conçue pour aider les milieux de travail à prendre en charge la prévention des TMS. Les niveaux de risque qui y sont proposés le sont à titre indicatif et n’ont pas été établis par règlement.

Cette méthode permet d’évaluer si, en accomplissant ses tâches, un travailleur est exposé à des risques de TMS aux parties du corps les plus souvent affectées : les mains, les poignets, les coudes, les épaules, le cou et le dos.

Cet article rédigé par l’un des spécialistes en ergonomie de l’équipe de ISO-Santé vous permettra d’en apprendre davantage à ce sujet.

Ouvrir le journal de février 2017

Ergonomie des outils à main : prévention des TMS

ERGONOMIE DES OUTILS À MAIN : PRÉVENTION DES TMS

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont un véritable fléau dans plusieurs milieux de travail. Les travailleurs utilisant des outils à main ont des risques spécifiques selon les tâches et outils. Il est important de les identifier et d’optimiser la situation. Cela permettra un gain en efficacité et surtout en sécurité !

Ce journal vous donnera donc quelques informations de base sur le sujet. Vous verrez des éléments-clés au niveau des risques et de la conception des outils, ainsi que pour le poste, les méthodes et l’organisation du travail.

Ouvrir le journal de novembre 2016

Âge versus lésions professionnelles

LÉSIONS PROFESSIONNELLES : IMPACT DE L’ÂGE DES TRAVAILLEURS

Au cours des dernières années, on observe au Québec un vieillissement rapide de la main-d’œuvre qui se traduit par une transformation de la structure par âge des travailleurs.

À QUEL ÂGE LES TRAVAILLEURS SONT-ILS LE PLUS À RISQUE?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question. Ainsi, les études sur l’âge et la SST au Québec ont montré que les risques de lésions professionnelles chez les jeunes sont habituellement plus élevés, tandis que chez les travailleurs plus âgés, c’est la gravité des lésions qui est plus importante (Duguay, P et coll., 2012).

Consultez l’article ci-joint qui est basé sur un document de l’IRSST à ce sujet.

Ouvrir le journal de août 2016

MICROPAUSES ET ÉCHAUFFEMENT AU TRAVAIL : POUR UNE IMPLANTATION RÉUSSIE !

Micropauses et échauffement au travail: pour une implantation réussie!

Même avec toutes les bonnes intentions du monde et des interventions ergonomiques appropriées, plusieurs tâches nécessitent tout de même de répéter fréquemment certains gestes. Ces répétitions fréquentes représentent l’un des facteurs de risque dans le développement des TMS.

Par ailleurs, certains postes impliquent des manutentions de charges. Plus ces dernières sont lourdes, plus le risque est grand… surtout si le corps est non-échauffé avant d’effectuer l’effort.

Obtenez des conseils pratiques dans l’article ci-dessous!

Ouvrir le journal de juin 2016