Ergonomie à l’ordinateur : Ajustez votre poste de travail

Ergonomie à l’ordinateur : Ajustez votre poste de travail

Étant donné l’aspect statique et répétitif du travail à l’ordinateur, la majorité des troubles de santé qui y sont liés se créent de manière progressive. Par le fait même, il est relativement facile de prévenir les blessures en réagissant dès l’apparition des premiers symptômes. Les inconforts ressentis le plus souvent le sont au niveau du haut du dos, de la nuque et des épaules. Les troubles oculaires occupent également une grande place. Cependant, les blessures qui causent le plus de problèmes majeurs sont les syndromes du canal carpien, les tendinites à l’avant-bras, les épicondylites (face externe du coude) ainsi que les tendinites et bursites de l’épaule. Prenez donc 5 minutes et testez votre poste de travail à l’aide des principes de base ! Respectez-vous les 11 points qui suivent ?

  1. Distance et hauteur de l’écran

Le haut de l’écran doit être à la hauteur des yeux. De plus, l’écran doit être à environ 70 cm de l’utilisateur. À noter, les gens qui portent des verres à foyers progressifs doivent baisser davantage l’écran.

  1. Cuisses parallèles au sol

Régler l’inclinaison et la hauteur de l’assise de la chaise de manière à avoir les cuisses parallèles au sol.

  1. Pieds en appui

 La hauteur de l’assise doit être ajustée légèrement sous le niveau de la rotule. Si l’on doit monter l’assise pour faciliter l’accès aux équipements, utiliser un repose-pied au besoin.

  1. Dégagement de l’arrière des genoux

Il devrait y avoir un léger espace entre l’assise et l’arrière du genou.

  1. Position du bas du dos

 Le bas du dos doit être bien appuyé. La hauteur du dossier doit être ajustée afin de remplir la lordose (creux dans le bas du dos). De plus, il est recommandé d’avoir un angle variant de 90 o à 110 o entre la cuisse et le tronc. Un angle légèrement supérieur à 90 o est préférable pour les gens ayant des inconforts lombaires, car la pression exercée sur cette zone diminue considérablement avec un léger angle vers l’arrière.

  1. Support des avant-bras

 Les accoudoirs doivent être positionnés en hauteur et en largeur de manière que les avant-bras soient appuyés lorsque les épaules sont relâchées. Au niveau de la largeur, un écart d’un poing entre le coude et le tronc est recommandé. Dans certains cas particuliers, la surface de travail peut servir d’appui pour les bras.

  1. Angle des coudes

 Les coudes doivent être environ à la même hauteur que le clavier. Un angle d’environ 90 o est adéquat au niveau des coudes.

  1. Poignets en position neutre

 La main doit être en ligne droite avec le prolongement de l’avant-bras. Ajuster le clavier et baisser ses pattes à l’arrière au besoin. Pour les problématiques particulières, les souris ergonomiques (souris verticale, par exemple) ou les claviers compacts (qui évitent que la souris soit trop décentrée vers la droite) sont des outils intéressants.

  1. Éclairage adéquat

Diminuer les reflets. Se placer perpendiculairement aux fenêtres, éviter de placer le poste directement sous un luminaire, travailler en polarité positive (caractères foncés sur fond pâle).

  1. Organisation du travail

Alterner les tâches autant que possible. Effectuer des micro-pauses exercices sur une base régulière.

  1. Maintenir une bonne condition physique

Plus votre condition physique sera adéquate et plus les risques de blessures diminueront. Le gainage abdominal est particulièrement importants étant donné la position assise prolongée.

Pour une intervention sur votre lieu de travail (analyse de poste, formation, conférence, etc.), contactez-nous au 1-888-572-1190 ou au isosante@isosante.com partout au Québec.

ANALYSE ERGONOMIQUE ET TMS MÉTHODE QEC

ANALYSE ERGONOMIQUE ET TMS MÉTHODE QEC

La méthode QEC est d’une simplicité et d’une efficacité intéressantes. Elle permet d’identifier les risques et de prévenir les TMS (troubles musculo-squelettiques). La méthode QEC a été spécialement conçue pour être appliquée par les employeurs, en collaboration avec les travailleurs.

La méthode est conçue pour aider les milieux de travail à prendre en charge la prévention des TMS. Les niveaux de risque qui y sont proposés le sont à titre indicatif et n’ont pas été établis par règlement.

Cette méthode permet d’évaluer si, en accomplissant ses tâches, un travailleur est exposé à des risques de TMS aux parties du corps les plus souvent affectées : les mains, les poignets, les coudes, les épaules, le cou et le dos.

Cet article rédigé par l’un des spécialistes en ergonomie de l’équipe de ISO-Santé vous permettra d’en apprendre davantage à ce sujet.

Ouvrir le journal de février 2017

Ergonomie des outils à main : prévention des TMS

ERGONOMIE DES OUTILS À MAIN : PRÉVENTION DES TMS

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont un véritable fléau dans plusieurs milieux de travail. Les travailleurs utilisant des outils à main ont des risques spécifiques selon les tâches et outils. Il est important de les identifier et d’optimiser la situation. Cela permettra un gain en efficacité et surtout en sécurité !

Ce journal vous donnera donc quelques informations de base sur le sujet. Vous verrez des éléments-clés au niveau des risques et de la conception des outils, ainsi que pour le poste, les méthodes et l’organisation du travail.

Ouvrir le journal de novembre 2016

Ergonomie et ordinateur portable : conseils pratiques

ERGONOMIE ET ORDINATEUR PORTABLE: CONSEILS PRATIQUES

Mme Côté travaille à l’ordinateur depuis plus de 15 ans. Cependant, depuis quelques mois, un inconfort au niveau cervical s’est installé et progresse continuellement. L’inconfort pourrait-il se résorber avec un ajustement adéquat de son nouvel ordinateur portable ?

L’utilisation de l’ordinateur portable est en forte hausse. Cependant, il est essentiel de considérer l’ergonomie de cet outil afin d’éviter de nombreux inconforts !

Ouvrir le journal d’août 2015

Inconforts et TMS : Prévention et prise en charge précoce

INCONFORTS ET TMS: PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE PRÉCOCE

Fréquemment, les (Troubles Musculo-Squelettiques) TMS se manifestent par des signes physiques progressifs. Trop souvent le travailleur néglige les premiers symptômes. Pourtant, avec une intervention hâtive, les coûts financiers et humains sont moindres tant pour le travailleur que l’employeur.

En entreprise, une culture qui incite les employés à mentionner rapidement les inconforts permettra souvent de diminuer la gravité et l’évolution des TMS. Voici dans cet article quelques lignes directrices à ce niveau.

Ouvrir le journal de juin 2015

ERGONOMIE PARTICIPATIVE : IMPLIQUEZ LES TRAVAILLEURS

Ergonomie participative : impliquez les travailleurs

L’ergonomie participative est une approche qui nécessite que les bénéficiaires (travailleurs) d’une intervention ergonomique soient impliqués dans le développement et l’implantation des solutions résultantes. Après tout, bien que l’ergonome soit spécialiste pour évaluer les postes et tâches de travail, il n’en demeure pas moins que les travailleurs connaissent davantage les spécificités sur le terrain.

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Ergonomie à l’ordinateur : 11 éléments-clés!

Ergonomie à l’ordinateur: 11 éléments-clés!

Étant donné l’aspect statique et répétitif du travail à l’ordinateur (portable ou fixe), la majorité des troubles de santé reliés se développent de manière progressive. Par le fait même, il est relativement facile de prévenir les blessures en réagissant dès l’apparition des premiers symptômes. Cependant, il est important d’effectuer l’analyse ergonomique du poste et les ajustements requis. L’article qui suit vous outillera pour effectuer une première étape de prévention! Si les inconforts persistent, un ergothérapeute ou un ergonome pourra venir analyser votre poste de travail.

Ouvrir le journal d’octobre 2013

Douleur chronique : prévention et traitement

Douleur chronique: prévention et traitement

La douleur chronique est définie comme « toute douleur intermittente continue ou persistante ressentie pendant plus de trois mois ». Ainsi, de nombreux individus sont aux prises avec cette douleur qui ne s’attaque pas qu’au physique, mais également parfois au psychologique. Tentons de faire la lumière sur ce mal parfois jugé « imaginaire ».

Ouvrir le journal de mars 2013