Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Qu’est-ce qu’une lombalgie, ou ce que l’on appelle plus communément, une entorse lombaire ? Il s’agit, en fait, d’une douleur située dans la région lombaire, soit le bas du dos. Il arrive parfois que la douleur provenant du dos soit référée dans le membre inférieur, faisant en sorte que la personne peut avoir de la douleur au niveau de la fesse, qui peut descendre jusqu’au pied dans certaines occasions. La lombalgie est un problème relativement fréquent puisque 50% à 80% des adultes vivront au moins 1 épisode au cours de leur vie.

Quels sont les facteurs de risques d’une lombalgie ? En voici quelques-uns.

  • Historique de maux de dos;
  • Soulèvement de charges fréquent ou soulèvement de charges lourdes;
  • Vibrations;
  • Flexions vers l’avant et/ou les rotations du tronc fréquentes;
  • Les mauvaises postures (autant en position assise que debout).

Comme il s’agit d’un problème assez prédominant dans la société, il existe différentes façons de prévenir son apparition, soit :

  • Adopter des bonnes postures (notamment en position assise et debout) au travail, à la maison ou dans vos activités de la vie quotidienne;
  • Éviter les postures statiques prolongées, changer de position ou bouger fréquemment;
  • Adopter de bonnes techniques de soulèvement de charges et de bonnes stratégies de travail (exemples : utilisation des groupes musculaires les plus forts, fluidité, approcher la charge près de soi pour la soulever, travailler près de soi en position debout);
  • Demeurer physiquement actif.

Il est important à noter qu’une prise en charge précoce par un professionnel de la santé, notamment par un physiothérapeute, permet d’améliorer le potentiel de récupération. Le physiothérapeute pourra vous aider notamment grâce aux modalités antalgiques telles que le TENS, par des techniques de relâchement musculaire et de mobilisations articulaires et grâce aux exercices de mobilité, de renforcement et de stabilisation afin d’aider à traiter cet épisode.

Par ailleurs, tous les enseignements et les exercices donnés par votre professionnel pourront ainsi vous aider à prévenir une récurrence et constitueront donc votre boîte à outils pour connaître comment vous aider à gérer un nouvel épisode de lombalgie.

Références

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre / Physiothérapeute en clinique et en milieu de travail chez ISO-Santé

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Gilkey DP, Keefe TJ, Peel JL, Kassab OM, Kennedy CA. Risk factors associated with back pain: a cross-sectional study of 963 college students. J Manip Physiol Ther 2010;33:88-95.
Hoy D, Bain C, Williams G, March L, Brooks P, Blyth F, Woolf A, Vos T, Buchbinder R. A systematic review of the global prevalence of low back pain. Arth & Rheum 2012;64:2028-2037.
Van Middelkoop M, Rubinstein SM, Kuijpers T, Verhagen AP, Ostelo R, Koes BW, van Tulder MW. A systematic review on the effectiveness of physical and rehabilitation interventions for chronic non-specific low back pain. Eur Spine J 2011;20:19-39.

Entorse : récupération optimale et exercices

ENTORSE : RÉCUPÉRATION OPTIMALE ET EXERCICES

Vous marchez sur le trottoir, glissez sur une plaque de glace et tordez votre cheville. Ça fait mal, ça enfle et il y a peut-être une ecchymose qui fait son apparition du côté interne ou externe de votre cheville. Vous avez probablement une entorse de cheville. Que faire maintenant ?

Selon les statistiques de la CNESST (Statistiques sur les lésions attribuables aux TMS en milieu de travail 2012-2015), l’entorse, foulure, déchirure est la nature de la lésion la plus fréquente pour les dossiers TMS en 2015 avec 18 073 cas. Cette nature est de type TMS dans 58,1 % des dossiers ouverts et acceptés en 2015.

Apprenez le principe GREC expliqué dans cet article, il pourra vous être très utile!

Cet article rédigé par l’une des spécialistes en physiothérapie de l’équipe de ISO-Santé vous permettra d’en apprendre davantage à ce sujet.

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Syndrome d’accrochage de l’épaule

SYNDROME D’ACCROCHAGE DE L’ÉPAULE

Le syndrome d’accrochage est une pathologie qui cause des douleurs à l’épaule, notamment lors de mouvements des bras au-dessus des épaules. Les personnes atteintes ont parfois des sensations de craquements et de crépitements lors de tels mouvements. L’accrochage peut mener à une tendinopathie, c’est-à-dire une irritation d’un ou plusieurs tendons.

Le problème vient surtout d’une mauvaise mécanique de l’épaule. Cette articulation est en fait composée de 4 articulations dont la stabilité dépend beaucoup de la musculature, contrairement à la hanche par exemple où la stabilité est plutôt assurée par la forme des os ainsi que les ligaments. Cette instabilité rend l’épaule très vulnérable aux mauvais patrons de mouvements. Lorsque l’omoplate ne bouge pas adéquatement avec le bras, certains tendons se trouvent coincés.

Il y a plusieurs facteurs de risque au syndrome d’accrochage. Certains ne sont pas modifiables tels que l’âge et la forme des os. D’autres cependant, dépendent du mode de vie et peuvent être modifiés afin de prévenir le développement de douleurs à l’épaule. Une posture inadéquate avec un travail répétitif, au-dessus de la tête et avec une charge trop élevée pour la personne constituent un cocktail risqué.

Ainsi, on peut prévenir l’apparition d’un syndrome d’accrochage en surveillant certains aspects. Premièrement, la posture est la clé de la prévention de nombreux maux, tant lorsque vous êtes assis, debout ou en action. Évitez l’enroulement des épaules, c’est-à-dire d’avoir les épaules avancées vers l’avant. Deuxièmement, lors d’un entraînement ou d’un nouvel emploi, augmentez les charges progressivement (ne pas se surcharger trop rapidement). Enfin, si vous êtes à risque (exemple travail avec les bras surélevés) il pourrait être pertinent d’inclure à votre routine des exercices de renforcement des muscles stabilisateurs de l’épaule et de l’omoplate. Au besoin, consultez un kinésiologue.
Si malgré tout vous développez des douleurs à l’épaule, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé afin qu’il vous propose des solutions adaptées à votre cas. Rappelez-vous : plus rapidement vous serrez pris en charge, moins vos tendons auront pu être irrités.

Laurence Théorêt, Physiothérapeute ISO-Santé

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Sources :
Magee, D. J. (2009). Pathology and Invervention in Musculoskeletal Rehabilitation. Missouri : Saunders Elsevier.
Diercks R, Bron C, Dorrestijn O, Meskers C, Naber R, de Ruiter T, Willems J, Winters J, van der Woude HJ. (2014). Guideline for diagnosis and treatment of subacromial pain syndrome. Acta Orthopaedica. 85(3):314-322.
Abdulla SY, Southerst D, Cote P, Shearer HM, Sutton D, Randhawa K, Varatharajan S, Wong JJ, Yu H, Marchand A-A, Chrobak K, Woitzik E, Shergill Y, Ferguson B, Stupar M, Nordin M, Jacobs C, Mior S, Carroll LJ, van der Velde G, Taylor-Vaisey A. (2015). Is exercise effective for the management of subacromial impingement syndrome and other soft tissue injuries of the shoulder? A systematic review by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration. Manual Therapy, 20(5):646-656.
Hanratty CE, McVeigh JG, Kerr DP, Basford JR, Finch MB, Pendleton A, Sim J. (2012) The effectiveness of physiotherapy exercises in subacromial impingement syndrome: a systematic review and meta-analysis. Seminars in Arthritis and Rheumatism, 42(3):297-316