Maux de tête: Et si le coupable était votre cou?

LE SAVIEZ-VOUS?

Des tensions dans les muscles du cou peuvent être responsables de maux de tête, de douleurs et d’engourdissements dans les bras et même de certains étourdissements. Les personnes qui travaillent avec une mauvaise posture au cou (eh oui, encore la posture !) risquent de développer des points de tension dans leurs muscles sous-occipitaux. Ce sont de petits muscles derrière la tête, dans le haut du cou.

Prévention

Maintenir une bonne posture : évitez surtout l’enroulement des épaules et la protraction de la tête (tête vers l’avant).
Astuce : chaque fois que vous changez de page à l’ordinateur, pensez à adopter une bonne posture en faisant comme si vous vouliez être le plus grand possible.

Prendre des pauses : qu’il s’agisse ou non d’une véritable pause de travail, il est préférable pour le corps de changer régulièrement de position, plutôt que de maintenir une position statique. Astuce : Vous pouvez varier vos positions par exemple en travaillant debout à l’ordinateur en le plaçant sur un comptoir. Une autre possibilité serait de vous lever pour aller porter des documents, etc.

Exercices


1. Renforcement des courts fléchisseurs du cou
Assoyez-vous dos à un mur. Vous pouvez placez une main sur le devant du cou juste au-dessus des clavicules afin de vérifier qu’il n’y ait pas de contraction des muscles superficiels. Fléchissez seulement la tête en gardant le cou immobile comme si vous faisiez un petit « oui. » Allez aussi loin que possible sans contracter les muscles superficiels sous les doigts. Maintenez 10 secondes puis retournez à la position de départ. Répétez 10 fois.

2. Étirement sous-occipitaux / auto-traction
Assis, joignez les mains derrière la tête. Tirer votre tête vers le haut en faisant encore le mouvement de petit oui. Les muscles de votre cou devraient être le plus détendus possible.

3. Auto-massage
Joignez 2 balles de tennis avec du ruban adhésif. Placez-les à la base de votre tête et placer une petite serviette roulée au niveau de votre cou pour les empêcher de rouler. Rester ainsi 30 secondes à 2 minutes et répétez 2 fois.

Les douleurs cervicales et les maux de tête peuvent avoir de nombreuses causes. Si ces exercices n’améliorent pas votre situation, consultez l’un de vos professionnels de la santé.

Cet article a été écrit par : Laurence Théorêt, Physiothérapeute chez ISO-Santé

Sources:
• Les exercices présentés ci-haut sont tirés du site physiotec.ca
• Goodman, C., Snyder, T. E. K. (2013). Differential Diagnosis for physical therapists: Screening for Referral. 5th edition. Elseviers Sauders, Missouri.
• Espi-Lopez GV, Arnal-Gomez A, Arbos-Berenguer T, Gonzalez AAL, Vicente-Herrero T. (2014). Effectiveness of physical therapy in patients with tension-type headache: literature review. Journal of the Japanese Physical Therapy Association 2014;17(1):31-38
• Racicki, S., Gerwin, S., DiClaudio, S., Reinmann, S., Donaldson, M. (2013). Conservative physical therapy management for the treatment of cervicogenic headache: a systematic review. J Man Manip Ther. 2013 May; 21(2): 113–124.

Syndrome d’accrochage de l’épaule

SYNDROME D’ACCROCHAGE DE L’ÉPAULE

Le syndrome d’accrochage est une pathologie qui cause des douleurs à l’épaule, notamment lors de mouvements des bras au-dessus des épaules. Les personnes atteintes ont parfois des sensations de craquements et de crépitements lors de tels mouvements. L’accrochage peut mener à une tendinopathie, c’est-à-dire une irritation d’un ou plusieurs tendons.

Le problème vient surtout d’une mauvaise mécanique de l’épaule. Cette articulation est en fait composée de 4 articulations dont la stabilité dépend beaucoup de la musculature, contrairement à la hanche par exemple où la stabilité est plutôt assurée par la forme des os ainsi que les ligaments. Cette instabilité rend l’épaule très vulnérable aux mauvais patrons de mouvements. Lorsque l’omoplate ne bouge pas adéquatement avec le bras, certains tendons se trouvent coincés.

Il y a plusieurs facteurs de risque au syndrome d’accrochage. Certains ne sont pas modifiables tels que l’âge et la forme des os. D’autres cependant, dépendent du mode de vie et peuvent être modifiés afin de prévenir le développement de douleurs à l’épaule. Une posture inadéquate avec un travail répétitif, au-dessus de la tête et avec une charge trop élevée pour la personne constituent un cocktail risqué.

Ainsi, on peut prévenir l’apparition d’un syndrome d’accrochage en surveillant certains aspects. Premièrement, la posture est la clé de la prévention de nombreux maux, tant lorsque vous êtes assis, debout ou en action. Évitez l’enroulement des épaules, c’est-à-dire d’avoir les épaules avancées vers l’avant. Deuxièmement, lors d’un entraînement ou d’un nouvel emploi, augmentez les charges progressivement (ne pas se surcharger trop rapidement). Enfin, si vous êtes à risque (exemple travail avec les bras surélevés) il pourrait être pertinent d’inclure à votre routine des exercices de renforcement des muscles stabilisateurs de l’épaule et de l’omoplate. Au besoin, consultez un kinésiologue.
Si malgré tout vous développez des douleurs à l’épaule, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé afin qu’il vous propose des solutions adaptées à votre cas. Rappelez-vous : plus rapidement vous serrez pris en charge, moins vos tendons auront pu être irrités.

Laurence Théorêt, Physiothérapeute ISO-Santé

PRENDRE RENDEZ-VOUS

Sources :
Magee, D. J. (2009). Pathology and Invervention in Musculoskeletal Rehabilitation. Missouri : Saunders Elsevier.
Diercks R, Bron C, Dorrestijn O, Meskers C, Naber R, de Ruiter T, Willems J, Winters J, van der Woude HJ. (2014). Guideline for diagnosis and treatment of subacromial pain syndrome. Acta Orthopaedica. 85(3):314-322.
Abdulla SY, Southerst D, Cote P, Shearer HM, Sutton D, Randhawa K, Varatharajan S, Wong JJ, Yu H, Marchand A-A, Chrobak K, Woitzik E, Shergill Y, Ferguson B, Stupar M, Nordin M, Jacobs C, Mior S, Carroll LJ, van der Velde G, Taylor-Vaisey A. (2015). Is exercise effective for the management of subacromial impingement syndrome and other soft tissue injuries of the shoulder? A systematic review by the Ontario Protocol for Traffic Injury Management (OPTIMa) Collaboration. Manual Therapy, 20(5):646-656.
Hanratty CE, McVeigh JG, Kerr DP, Basford JR, Finch MB, Pendleton A, Sim J. (2012) The effectiveness of physiotherapy exercises in subacromial impingement syndrome: a systematic review and meta-analysis. Seminars in Arthritis and Rheumatism, 42(3):297-316

TENDINOPATHIES: 8 FAITS À CONNAÎTRE

Tendinopathies : 8 faits à connaître

Dans les discussions courantes, le terme tendinite est souvent utilisé pour décrire toute problématique reliée à un tendon. Dans les faits, la tendinite est une affection douloureuse du tendon correspondant à une pathologie qui met en jeu un mécanisme inflammatoire.

Les tendinopathies rassemblent les tendinites (inflammatoires), les tendinoses (dégénérescence chronique non inflammatoire) ainsi que les ténosynovites (inflammatoires, avec atteinte de la gaine synoviale, hyper-vascularisation de la gaine du tendon et exsudat fibreux).

Voici quelques faits qui pourront défaire certains mythes à propos des tendinopathies!

Ouvrir le journal de février 2016

7 faits surprenants à propos des maux de dos

7 faits surprenants à propos des maux de dos

Qui n’a pas déjà connu un collègue, un ami ou un membre de sa famille affecté par une entorse lombaire ou d’autres maux de dos ?

Dans les cas de blessures au dos, environ une personne sur deux est de retour au travail dans les deux semaines suivant l’accident. Toutefois, il demeure un 18,3% qui s’absente pour plus de 90 jours.

Voici quelques informations qui vous aideront à mieux comprendre les maux de dos!

Ouvrir le journal de janvier 2016

Épicondylite, lombalgie et tendinite de l’épaule : Exercices préventifs

ÉPICONDYLITE, LOMBALGIE & TENDINITE DE L’ÉPAULE : EXERCICES PRÉVENTIFS

Selon la CSST, en 2014, le nombre de lésions de type TMS s’établit à 23 972, représentant 27,2 % des dossiers ouverts et acceptés. Pour les années 2011 à 2014, cette proportion est relativement stable, soit un peu plus du quart des dossiers ouverts et acceptés. Le nombre de lésions de type TMS est en baisse de 1,7 % entre 2011 et 2014 comparativement à une baisse de 3,3 % pour l’ensemble des dossiers ouverts et acceptés.

Sur le plan médical, les lésions de type troubles musculo-squelettiques sont des atteintes inflammatoires ou dégénératives aux structures musculo-squelettiques, causées par une sursollicitation articulaire (application d’une force excessive, répétitive ou continue, parfois combinée à une posture contraignante, à l’exposition aux vibrations ou au froid).

Bien que plusieurs éléments liés au travail ou aux activités personnelles soient en lien avec les risques, il est important de savoir que notre condition personnelle est également un élément important. Voici quelques exercices préventifs!

Ouvrir le journal de septembre 2015

Maladie de Dupuytren et injection de collagénase

La maladie de Dupuytren ou fibromatose palmaire, est une affection commune ayant une grande composante héréditaire. Elle peut devenir très incapacitante pour le patient puisqu’elle diminue la mobilité des doigts. Le fascia palmaire atteint développe des nodules et des cordons amenant les doigts en flexion, soit au niveau de l’articulation métacarpophalangienne ou au niveau de l’interphalangienne proximale. Les doigts les plus atteints sont en général le majeur et l’annulaire.

Le traitement standard consiste à la fasciectomie, technique où l’on retire de façon chirurgicale le fascia palmaire atteint. Le taux de succès est très élevé mais elle demeure une technique invasive amenant une longue convalescence (souvent de 4-6 semaines) et des cicatrices importantes.

Récemment, il est possible de traiter ces patients avec une nouvelle molécule. Ce médicament est synthétisé à partir d’une collagénase de clostridium histolyticum. Cette collagénase est injectée percutanée à différents endroits lors l’une première séance. En général, 24-48 heures après l’injection, nous revoyons le patient et procédons au bris des cordons de Dupuytren.

L’avantage principal est la courte période de convalescence allant généralement de quelques jours à une semaine maximum. Aucune plaie n’est habituellement produite. Le patient retrouve immédiatement une pleine mobilité articulaire et la physiothérapie ou l’ergothérapie n’est souvent pas nécessaire.

Ce médicament doit, pour le moment, être injecté en clinique privée. Il n’est pas encore couvert par la RAMQ mais environ 60-80% des assureurs le remboursent. Le Dr Étienne Cardin-Langlois offre ce service à la clinique ISO-Santé de Sherbrooke.

Dr. Etienne Cardin-Langlois FRCSC
Chirurgien plastique

DOULEUR À L’ÉPAULE: TENDINITE DE LA COIFFE DES ROTATEURS + RÉADAPTATION ET SERVICE DE PHYSIOTHÉRAPIE AU TRAVAIL

DOULEUR À L’ÉPAULE: TENDINITE DE LA COIFFE DES ROTATEURS + RÉADAPTATION ET SERVICE DE PHYSIOTHÉRAPIE AU TRAVAIL

Les inconforts et blessures aux épaules sont très fréquents tant sur le plan sportif que dans les milieux de travail.  En effet, comme cette articulation est très mobile, elle est donc beaucoup moins stable.

Le TMS (trouble musculo-squelettique) le plus courant à l’épaule est la tendinite de la coiffe des rotateurs.  La coiffe des rotateurs comprend 4 muscles: le sous-scapulaire, le sus-épineux, le sous-épineux et le petit rond.  Le sus-épineux est le plus souvent victime de la tendinite.  Il sert à relier l’humérus à l’articulation de l’épaule.

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L’impact du stress sur la douleur

Stress et douleur

La douleur pourrait-elle être influencée par votre état psychologique ou votre niveau de stress? Le stress peut occasionner de la douleur en créant des tensions musculaires. Cependant, la douleur en soi peut être aussi être une source de stress. Par exemple dans le cas d’une chronicisation de la douleur, la peur que celle-ci ne parte jamais et ait des répercussions sur notre carrière ou l’ensemble de notre vie peut occasionner un stress négatif chez l’individu qui en souffre.

Ouvrir le journal d’avril 2014

Épicondylites : symptômes, prévention et traitement

Épicondylites: symptômes, prévention et traitement !

L’épicondylite est une maladie douloureuse du coude. On l’appelle aussi tennis elbow (ou «coude du joueur de tennis»), appellation trompeuse, car la plupart des personnes qui souffrent de ce problème ne jouent pas au tennis. En fait, l’épicondylite est rarement associée à des activités de loisirs. Découvrez en plus sur l’épicondylite et les stratégies pour la prévenir et la traiter!

Ouvrir le journal d’août 2013