PRISE DE TEMPÉRATURE & PROTOCOLE D’ACCÈS EN MILIEU DE TRAVAIL COVID-19

PRISE DE TEMPÉRATURE & PROTOCOLE D’ACCÈS EN MILIEU DE TRAVAIL

Étant spécialisée en santé au travail depuis plus de 15 ans, l’équipe de professionnels de ISO-Santé vous offre maintenant un service de prise de température & protocole d’entrée en milieu de travail. Notre équipe a d’ailleurs débuté ce services dans différentes entreprises.

Avec la réouverture de plusieurs milieux de travail, il nous fait plaisir de vous offrir un service professionnel qui permettra d’appliquer le protocole et de répondre aux questions de vos employés.

Vous profiterez donc des plusieurs éléments :

  • Prise de température
  • Passation du questionnaire & application du protocole
  • Réponse aux questions des travailleurs

Nous sommes fiers de collaborer avec plusieurs des programmes en entreprises les plus réputés et efficaces.

Notre équipe peut couvrir la majeure partie du territoire québécois avec une approche professionnelle et préventive.

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Conseils pour favoriser un retour au travail réussi

Faciliter un retour après un arrêt de travail

Dans tout arrêt de travail que ce soit pour cause de maladie, de blessure ou même de maternité, le retour au travail est souvent une étape stressante et difficile autant pour les travailleurs que pour l’employeur. Plusieurs actions peuvent être entreprises pour soutenir les deux parties dans ce processus.

Pour le travailleur :

  • Évaluez avec votre médecin et votre employeur la possibilité de réaliser le retour au travail de façon progressive. Ceci vous permettra de reprendre contact avec votre milieu à votre rythme et favorisera vos chances de succès.
  • Lors de votre retour, respectez vos pauses et votre horaire de travail. On a parfois tendance à vouloir en faire trop mais le fait de respecter votre horaire vous permet non seulement de respecter vos limites actuelles mais également d’adopter de bonnes habitudes pour favoriser le succès à long terme.
  • Effectuez des micropauses dans votre journée de travail (pauses d’environ 15 à 30 secondes toutes les 20 à 30 minutes) afin de favoriser tant votre endurance physique que cognitive sur votre journée de travail. Elles peuvent consister, par exemple, en des étirements ou quelques respirations.
  • Adoptez une routine de vie qui vous convienne et vous satisfait à la maison. Intégrer de bonnes habitudes de vie et des occupations signifiantes pour vous au quotidien augmentera votre satisfaction personnelle et vous soutiendra également dans votre retour.
  • Questionnez-vous sur ce qui serait soutenant pour vous dans votre retour au travail, notez-le et prévoyez une rencontre avec votre supérieur avant le retour au travail afin d’explorer avec lui des possibilités de soutien.
  • Soyez bien entouré. Que ce soit auprès d’un psychologue, ergothérapeute, médecin ou autres professionnels de la santé.
  • Finalement, changez votre vision du processus de retour au travail. Celui-ci n’est pas la finalité mais bien la poursuite de votre réadaptation; une occasion d’aller tester vos nouveaux outils et stratégies et de développer davantage vos capacités fonctionnelles.

Pour les gestionnaires :

  • Gardez une ouverture face aux besoins de votre employé et travaillez avec lui à trouver des solutions qui soient intéressantes pour les deux parties. Prévoyez à cet égard une rencontre préalable au retour au travail afin de bien débuter le processus.
  • Ne vous attendez pas à retrouver un employé à 100% de sa forme. En diminuant vos attentes et en adaptant votre approche vous contribuerez au bien-être et à la santé de votre travailleur et favoriserez son maintien au travail à long terme tout en contribuant au développement de ses capacités manquantes.
  • Démontrez-lui votre support et encouragez-le. Par de simples petits gestes qui démontrent votre considération pour lui, votre employé se sentira épaulé et cela contribuera à réduire son stress et à favoriser son bien-être au travail.

À vous de faciliter la réussite de cette délicate étape!

Article rédigé par Anick Dresdell, Psychologue chez ISO-Santé.

Référence : Centre d’action en prévention et réadaptation de l’incapacité au travail (CAPRIT)

Contactez ISO-Santé pour tous vos besoins en prévention et réadaptation en santé physique et mentale. Nos services sont offerts en clinique, par télé-consultation ou directement sur les lieux de travail.

Légalisation du cannabis – impacts sur les entreprises (juridique)

Légalisation du cannabis: aspects juridiques

Le 19 juin dernier, le Sénat canadien a donné son aval à la dernière version du projet de loi C-45 du gouvernement fédéral. La date d’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis est maintenant dévoilée; les amateurs de cannabis pourront s’en procurer et en consommer en toute légalité à compter du 17 octobre prochain.

À ce sujet, un sondage effectué par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés révèle que plus de 70 % des gestionnaires en ressources humaines sondés se disent préoccupés par la légalisation du cannabis et que près de 40 % d’entre eux considèrent que l’usage de drogues par leurs salariés constitue déjà, à l’heure actuelle, une problématique pour leur organisation¹.

Les inquiétudes des employeurs en cette matière sont souvent liées au rendement et à la productivité de l’entreprise. La problématique de la consommation de drogues soulève également des enjeux importants en matière de santé et sécurité en milieu de travail. Il est utile de rappeler que l’employeur a, en vertu de la loi, l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique de l’ensemble de ses travailleurs². Il en est de même pour les travailleurs, lesquels doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger leur santé, leur sécurité et leur intégrité physique³.

Dans la foulée de l’adoption de Loi sur le cannabis, le gouvernement provincial a décidé de légiférer à son tour et a adopté la Loi constituant la Société québécoise du cannabis, édictant la Loi encadrant le cannabis et modifiant diverses dispositions en matière de sécurité routière. Par l’entremise de cette loi, le législateur en a profité pour ajouter de nouvelles obligations en matière de santé et de sécurité en milieu de travail en lien avec la légalisation prochaine du cannabis. Ces nouvelles obligations, lorsqu’elles seront en vigueur, modifieront la Loi sur la santé et la sécurité du travail et se liront comme suit :

 Art. 49.1 : «Le travailleur ne doit pas exécuter son travail lorsque son état représente un risque pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, ou encore celle des autres personnes qui se trouvent sur les lieux de travail ou à proximité de ces lieux, notamment en raison de ses facultés affaiblies par l’alcool, la drogue, incluant le cannabis, ou une substance similaire. Sur un chantier de construction, l’état d’un travailleur dont les facultés sont affaiblies par l’alcool, la drogue, incluant le cannabis, ou une substance similaire présente un risque.»

 Art. 51.2 :«L’employeur doit veiller à ce que le travailleur n’exécute pas son travail lorsque son état représente un risque pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, ou encore celle des autres personnes (…) notamment en raison de ses facultés affaiblies par l’alcool, la drogue, incluant le cannabis, ou une substance similaire.»

Dans ce contexte, l’employeur devra alors faire preuve de vigilance et devra être proactif dans l’évaluation des risques en milieu de travail liés à la consommation de cannabis par ses salariés.

Que doit donc faire l’employeur dans ce contexte ?

La première étape consiste assurément à mettre à jour ou, à défaut, à élaborer dans l’entreprise une politique encadrant la consommation de drogues, et même, d’alcool et de médicaments. Ce type de politique constitue un outil simple et efficace et permet de rappeler aux employés les attentes de leur employeur en matière de consommation de ces substances ainsi que de les sensibiliser aux conséquences susceptibles de découler d’une violation des normes qui y sont prévues.

La politique interne permet également de mettre en place à l’avance une méthode précise, uniforme et réfléchie de gestion des problématiques de consommation de drogues en milieu de travail, afin d’être en mesure d’agir efficacement.

Le respect de ces critères est tributaire de la présence de gestionnaires bien formés et en mesure d’appliquer la politique. L’employeur doit donc également prévoir leur formation, afin que ceux-ci soient aptes à déceler rapidement et efficacement les signes d’intoxication que pourrait présenter un salarié. Ainsi, il peut être judicieux de prévoir des directives internes qui peuvent servir de guides aux gestionnaires dans le cadre de leurs interventions.

Essentiellement, pour être efficace, une bonne politique interne doit contenir:

 Une définition des objectifs de la politique;

 Une définition de la notion de «drogues»;

 Un rappel des obligations légales des employés et de l’employeur;

 Des mesures de prévention et d’intervention;

 Les interdictions applicables sur les lieux du travail, par exemple le fait de se présenter au travail avec les facultés affaiblies, le fait de consommer de la drogue sur les lieux du travail, ou encore la possession, la vente, la distribution ou l’achat de drogues ou d’objets servant à la consommation de drogue sur les lieux du travail;

 Une définition large des lieux du travail, englobant notamment les stationnements, les voitures fournies par l’employeur et les lieux de rencontre avec les clients.

Notons que les politiques internes sont soumises à des critères de validité développés par la jurisprudence, lesquels devront être évidemment respectés.

En terminant, il faut savoir que l’employeur peut être soumis à un devoir d’accommodement envers un employé souffrant d’une dépendance aux drogues. L’imposition de mesures disciplinaires
comme le congédiement par exemple ne sont donc pas toujours appropriés dans de telles circonstances.

Les avocats de l’équipe du droit du travail de Lavery sont en mesure d’accompagner les employeurs dans la mise en place, la mise à jour et l’application de leur politique interne.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Article rédigé par: Me Dave Bouchard Mme Blanche Fournier, stagiaire Avocats en droit du travail chez Lavery

1 Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, «La légalisation du cannabis», Sondage auprès des CRHA et CRIA», Rapport des résultats, En ligne http://www.portailrh.org/presse/PDF/Rapport-desondage-CRHA_Legalisation-du-cannabis.pdf (octobre 2017)

2 Loi sur la santé et la sécurité du travail (RLRQ, c. S-2.1), art. 51; Code civil du Québec, art. 2088

3 Loi sur la santé et la sécurité du travail (RLRQ, c. S-2.1), art. 49

Découvrez Entreprise sans drogue

Drogues en entreprise : impacts de la légalisation du cannabis

Drogues en entreprise

Dans le but de toujours mieux desservir sa clientèle et demeurant à l’affût de l’évolution des besoins de la population, Iso-Santé est fier de vous présenter son tout nouveau programme : entreprise sans drogue

Au cours de l’année 2018, le Canada rejoindra les quelques endroits dans le monde où le cannabis est légal. Déjà, l’annonce de la déréglementation est venue banaliser voire normaliser l’usage du cannabis avec toute la désinformation qu’elle comprend. Les états du Colorado et de Washington ont vu leur nombre de consommateurs augmenter significativement de 20% l’année suivant la légalisation. Chose certaine, la décision du gouvernement fédéral ne laisse personne indifférent. Qu’en est-il au niveau des entreprises ? Comment devront-elles s’ajuster devant cette légalisation ?

Il est évident que les entreprises sont maintenant aux prises avec d’importantes questions de performances, de santé et sécurité au travail et de responsabilités civiles, d’image de marque et de gestion de ressources humaines. Lorsque des travailleurs se présentent au travail avec les capacités affaiblies, que ce soit par la fatigue, la drogue ou l’alcool, les conséquences peuvent être graves. Les employeurs ont l’obligation de veiller à ce que tous les travailleurs aient la capacité de remplir leurs fonctions en toute sécurité pour eux-mêmes et leurs collègues. Les principales étapes sont l’éducation et la formation des superviseurs et des employés afin qu’ils puissent reconnaître les signes d’intoxications, fournir des lignes directrices claires à toutes les parties et utiliser une approche humaine et professionnelle dans l’application des politiques et des procédures légales de leur entreprise.

Une entente d’exclusivité auprès de l’expert-conseil en formation en reconnaissance de drogue de l’École Nationale de Police du Québec et coordonnateur provincial du programme d’évaluation de classification des drogues de l’Association internationale des chefs de police entre 2013 et 2017, permets à Iso-Santé, entreprise sans drogue, d’offrir un service unique, en conformité aux droits et liberté de l’employé, pour toutes questions concernant la consommation de drogue et d’alcool qui préoccupe votre entreprise.

Contactez-nous pour vérifier comment Iso-Santé, entreprise sans drogue, peut vous accompagner devant cette nouvelle réalité.

Services offerts :
Services juridiques
Formations / conférence
Dépistage en entreprise (pré embauche / post accident / personnalisé)

PROGRAMME ENTREPRISE SANS DROGUE

Âge versus lésions professionnelles

LÉSIONS PROFESSIONNELLES : IMPACT DE L’ÂGE DES TRAVAILLEURS

Au cours des dernières années, on observe au Québec un vieillissement rapide de la main-d’œuvre qui se traduit par une transformation de la structure par âge des travailleurs.

À QUEL ÂGE LES TRAVAILLEURS SONT-ILS LE PLUS À RISQUE?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question. Ainsi, les études sur l’âge et la SST au Québec ont montré que les risques de lésions professionnelles chez les jeunes sont habituellement plus élevés, tandis que chez les travailleurs plus âgés, c’est la gravité des lésions qui est plus importante (Duguay, P et coll., 2012).

Consultez l’article ci-joint qui est basé sur un document de l’IRSST à ce sujet.

Ouvrir le journal de août 2016

MICROPAUSES ET ÉCHAUFFEMENT AU TRAVAIL : POUR UNE IMPLANTATION RÉUSSIE !

Micropauses et échauffement au travail: pour une implantation réussie!

Même avec toutes les bonnes intentions du monde et des interventions ergonomiques appropriées, plusieurs tâches nécessitent tout de même de répéter fréquemment certains gestes. Ces répétitions fréquentes représentent l’un des facteurs de risque dans le développement des TMS.

Par ailleurs, certains postes impliquent des manutentions de charges. Plus ces dernières sont lourdes, plus le risque est grand… surtout si le corps est non-échauffé avant d’effectuer l’effort.

Obtenez des conseils pratiques dans l’article ci-dessous!

Ouvrir le journal de juin 2016

Inconforts et TMS : Prévention et prise en charge précoce

INCONFORTS ET TMS: PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE PRÉCOCE

Fréquemment, les (Troubles Musculo-Squelettiques) TMS se manifestent par des signes physiques progressifs. Trop souvent le travailleur néglige les premiers symptômes. Pourtant, avec une intervention hâtive, les coûts financiers et humains sont moindres tant pour le travailleur que l’employeur.

En entreprise, une culture qui incite les employés à mentionner rapidement les inconforts permettra souvent de diminuer la gravité et l’évolution des TMS. Voici dans cet article quelques lignes directrices à ce niveau.

Ouvrir le journal de juin 2015

SEMAINE SST : «TOP 6» IDÉES D’ACTIVITÉS

Semaine SST : idées d’activité «TOP 6»

Toutes les activités et projets en santé/sécurité au travail doivent être liés à des objectifs concrets afin d’être efficaces. Il est donc essentiel d’identifier clairement ses besoins et objectifs avant de déterminer le contenu d’un plan de prévention. Ce même principe est également valable pour les semaines santé/sécurité. Il est cependant possible de combiner des activités stimulantes, interactives et éducatives à la fois. Après tout, la première règle de base pour une semaine de santé/sécurité fructueuse est évidemment la participation!

Ouvrir le journal novembre 2014

ERGONOMIE PARTICIPATIVE : IMPLIQUEZ LES TRAVAILLEURS

Ergonomie participative : impliquez les travailleurs

L’ergonomie participative est une approche qui nécessite que les bénéficiaires (travailleurs) d’une intervention ergonomique soient impliqués dans le développement et l’implantation des solutions résultantes. Après tout, bien que l’ergonome soit spécialiste pour évaluer les postes et tâches de travail, il n’en demeure pas moins que les travailleurs connaissent davantage les spécificités sur le terrain.

Ouvrir le journal d’octobre 2014