Conseils pour un télétravail efficace

Comme la réalité du télétravail est une nouveauté pour plusieurs, voici quelques conseils qui faciliteront votre adaptation :

 

  • MAINTENEZ UN HORAIRE OCCUPATIONNEL ADÉQUAT

Bien qu’il puisse sembler tentant de se lever 10 minutes avant le travail et de s’installer au bureau en pyjama avant même d’avoir déjeuné, cette approche est à éviter. Favorisez plutôt une routine similaire à celle d’une journée de travail habituelle au bureau. Vous serez assurément plus efficace!

 

  • CHOISISSEZ UN ESPACE DE TRAVAIL PRÉCIS

Trouvez un espace de travail adéquat loin des distractions. Évitez la chambre à coucher ou le sofa avec la télévision en bruit de fond. Trouvez une pièce (ou un espace si vous n’avez pas de pièce disponible) qui sera réservée au travail. Rassemblez tous vos outils de travail à cet endroit avant de débuter.

 

  • EFFECTUEZ DES PAUSES ACTIVES

Malgré que votre poste de travail soit différent, favorisez le maintien de pauses actives. Que ce soit une marche de 15 minutes ou des micropauses, vous en retirerez des bienfaits physiques et psychologiques.

 

  • FIXEZ-VOUS DES OBJECTIFS

Il est parfois plus facile de se laisser distraire en effectuant du télétravail à partir de la maison. Prenez un moment le matin afin de fixer vos objectifs principaux de la journée.

 

  • RESTEZ EN CONTACT

Malgré le fait que vous n’êtes plus physiquement sur place, vous demeurez un membre important au fonctionnement de votre équipe de travail. Restez en contact avec vos collègues et superviseurs. Demeurez courtois, c’est une période d’adaptation pour tous!

 

  • AJUSTEZ L’ERGONOMIE DE VOTRE POSTE… LE MIEUX POSSIBLE

Bien que vous n’ayez pas nécessairement les mêmes équipements de travail qu’à votre poste régulier, il y a toujours moyen de s’installer de manière acceptable. Voici un lien vers un document qui pourra vous donner les ajustements de base (http://isosante.com/ergonomie-ordinateur-3-postes-2/).

 

  • L’ÉQUIPE DE ISO-SANTÉ EST TOUJOURS DERRIÈRE VOUS!

Contactez l’équipe de ISO-Santé!

 

Conseils pour favoriser un retour au travail réussi

Faciliter un retour après un arrêt de travail

Dans tout arrêt de travail que ce soit pour cause de maladie, de blessure ou même de maternité, le retour au travail est souvent une étape stressante et difficile autant pour les travailleurs que pour l’employeur. Plusieurs actions peuvent être entreprises pour soutenir les deux parties dans ce processus.

Pour le travailleur :

  • Évaluez avec votre médecin et votre employeur la possibilité de réaliser le retour au travail de façon progressive. Ceci vous permettra de reprendre contact avec votre milieu à votre rythme et favorisera vos chances de succès.
  • Lors de votre retour, respectez vos pauses et votre horaire de travail. On a parfois tendance à vouloir en faire trop mais le fait de respecter votre horaire vous permet non seulement de respecter vos limites actuelles mais également d’adopter de bonnes habitudes pour favoriser le succès à long terme.
  • Effectuez des micropauses dans votre journée de travail (pauses d’environ 15 à 30 secondes toutes les 20 à 30 minutes) afin de favoriser tant votre endurance physique que cognitive sur votre journée de travail. Elles peuvent consister, par exemple, en des étirements ou quelques respirations.
  • Adoptez une routine de vie qui vous convienne et vous satisfait à la maison. Intégrer de bonnes habitudes de vie et des occupations signifiantes pour vous au quotidien augmentera votre satisfaction personnelle et vous soutiendra également dans votre retour.
  • Questionnez-vous sur ce qui serait soutenant pour vous dans votre retour au travail, notez-le et prévoyez une rencontre avec votre supérieur avant le retour au travail afin d’explorer avec lui des possibilités de soutien.
  • Soyez bien entouré. Que ce soit auprès d’un psychologue, ergothérapeute, médecin ou autres professionnels de la santé.
  • Finalement, changez votre vision du processus de retour au travail. Celui-ci n’est pas la finalité mais bien la poursuite de votre réadaptation; une occasion d’aller tester vos nouveaux outils et stratégies et de développer davantage vos capacités fonctionnelles.

Pour les gestionnaires :

  • Gardez une ouverture face aux besoins de votre employé et travaillez avec lui à trouver des solutions qui soient intéressantes pour les deux parties. Prévoyez à cet égard une rencontre préalable au retour au travail afin de bien débuter le processus.
  • Ne vous attendez pas à retrouver un employé à 100% de sa forme. En diminuant vos attentes et en adaptant votre approche vous contribuerez au bien-être et à la santé de votre travailleur et favoriserez son maintien au travail à long terme tout en contribuant au développement de ses capacités manquantes.
  • Démontrez-lui votre support et encouragez-le. Par de simples petits gestes qui démontrent votre considération pour lui, votre employé se sentira épaulé et cela contribuera à réduire son stress et à favoriser son bien-être au travail.

À vous de faciliter la réussite de cette délicate étape!

Article rédigé par Anick Dresdell, Psychologue chez ISO-Santé.

Référence : Centre d’action en prévention et réadaptation de l’incapacité au travail (CAPRIT)

Contactez ISO-Santé pour tous vos besoins en prévention et réadaptation en santé physique et mentale. Nos services sont offerts en clinique, par télé-consultation ou directement sur les lieux de travail.

Activité physique au travail : guide complet

Activité physique au travail : guide complet

ISO-Santé est fière d’avoir collaboré au comité de l’avis scientifique sur l’activité physique en milieu de travail en collaboration avec le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec!

Vous y trouverez plusieurs trucs et conseils pour intégrer l’activité physique dans votre entreprise, en plus de mieux comprendre les bienfaits pour les employés ET pour votre organisation!

Vous y retrouverez:

  • Les avantages pour les employés et l’organisation
  • Le contexte organisationnel
  • Des types d’intervention en promotion d’activité physique
  • Les étapes d’implantation
  • Des exemples concrets
  • Des outils pratiques

Contactez ISO-Santé pour implanter un programme ou une activité dans votre milieu de travail partout au Québec. Nous sommes fiers de collaborer avec plusieurs des programmes en entreprises les plus réputés et efficaces

Télécharger le Guide activité physique au travail

App mobiles pour la santé psychologique

Des applications mobiles pour la santé psychologique

Nos téléphones et appareils intelligents ne remplaceront jamais de vraies relations humaines. Ceci étant dit, il y a toutefois des avantages à avoir accès rapidement à une quantité importante d’informations, de livres, de programmes, de tests ou d’exercices et ce, 24 heures sur 24. L’utilisation de ces outils peut simplifier et même faciliter la gestion de notre santé mentale ! C’est le cas de deux nouvelles applications, conçues et validées scientifiquement*, disponibles gratuitement : iSMART et  PsyAssistance. Ces deux applications mobiles novatrices vouées à la prévention du stress chronique et à la gestion de l’humeur s’inscrivent dans l’optique de prévenir les maladies mentales et favoriser la pleine participation des personnes à leur bien-être.

iSMART

iSMART met en application les dernières connaissances en science par rapport au stress afin d’aider à détecter et contrôler les stresseurs chroniques de votre quotidien et ainsi éviter les impacts négatifs qui y sont associés. L’application vise à permettre de mieux comprendre les mécanismes de réactivité au stress et d’apprendre à mieux le gérer dans le but de prévenir la chronicité. Concrètement, iSMART vous demandera pendant un mois, à des intervalles réguliers, choisis et programmés par soi, d’évaluer votre niveau de stress. Il gardera en mémoire vos réponses et détectera l’occurrence d’une répétition dans votre niveau de stress. C’est la phase I. Déjà vous aurez accès à des outils. À la phase II, l’application vous aidera à identifier la source de votre stress et vous proposera des solutions adaptées à votre situation.  Bien sûr, c’est tout de même vous qui devrez agir pour résoudre le stress détecté. Rien n’est magique !

PsyAssistance

Le PsyAssistance est un gestionnaire d’humeur au quotidien et en période de crise. Il permet à l’utilisateur qui se sent déprimé de tenir un journal de l’humeur, d’accéder à un répertoire de ressources, d’effectuer des exercices pour améliorer son bien-être et d’établir un plan de sécurité en cas de crise.  Il constitue un moyen pour faire le point et garder le cap vers un mieux-être. L’information pertinente centralisée depuis son iPhone peut être consultée en tout temps. Un système d’appel permet à la personne en détresse de joindre simultanément cinq contacts (préalablement identifiés par le patient et son médecin traitant) qui peuvent participer à une conférence téléphonique pour lui venir en aide. Si toutefois aucun des contacts n’était rejoint, l’appel est dirigé à un centre de crise ou de prévention du suicide, de sorte qu’à l’intérieur d’un délai d’environ 30 secondes, la personne en détresse peut recevoir de l’aide et du soutien.

Dans les faits, le PsyAssistance aide à décortiquer son expérience en décrivant l’événement qui a mené à une émotion, en identifiant cette émotion et les pensées qui y sont liées pour ensuite sélectionner des pensées plus justes et utiles. À long terme, on peut voir émerger et prendre conscience de nos scénarios répétitifs. Il propose également de décrire un problème rencontré et de nommer des solutions possibles.

Les chercheurs qui ont développé ces applications soulignent que l’accès à ces informations facilite l’engagement, la responsabilisation en favorisant l’autonomie ainsi que le soutien dans ses choix. La force de ces applications est qu’elles fournissent une aide pour organiser l’information et se construire des solutions afin de faire face à des situations difficiles psychologiquement. Par contre, si on fait face à un sentiment d’impuissance à trouver une solution, l’outil devient moins efficace.

Ces outils s’avèrent donc utiles lorsqu’on a une certaine autonomie, qu’on est capable d’un minimum d’analyse et d’introspection et qu’on est motivé à persévérer pour noter nos états d’âme. Ils deviennent alors des moyens concrets d’être le responsable et le gestionnaire de sa santé ! 

 

Article rédigé par Anick Dresdell / Psychologue chez ISO-Santé

Pour un service de santé mentale en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

 

RÉFÉRENCES
* l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal), de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
http://ciusss-estmtl.gouv.qc.ca/nouvelles/2016/gestion-du-stress-et-de-lhumeur-deux-nouvelles-applications-mobiles-pour-prevenir-la-maladie-mentale/
iSMART et PsyAssistance sont disponibles gratuitement sur AppStore en français et en anglais
https://itunes.apple.com/us/app/psyassistance/id1163808084?ls=1&mt=8
https://itunes.apple.com/ca/app/ismart/id1161942139?mt=8
Pour plus d’infos
http://psyassistance.org/

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Qu’est-ce qu’une lombalgie, ou ce que l’on appelle plus communément, une entorse lombaire ? Il s’agit, en fait, d’une douleur située dans la région lombaire, soit le bas du dos. Il arrive parfois que la douleur provenant du dos soit référée dans le membre inférieur, faisant en sorte que la personne peut avoir de la douleur au niveau de la fesse, qui peut descendre jusqu’au pied dans certaines occasions. La lombalgie est un problème relativement fréquent puisque 50% à 80% des adultes vivront au moins 1 épisode au cours de leur vie.

Quels sont les facteurs de risques d’une lombalgie ? En voici quelques-uns.

  • Historique de maux de dos;
  • Soulèvement de charges fréquent ou soulèvement de charges lourdes;
  • Vibrations;
  • Flexions vers l’avant et/ou les rotations du tronc fréquentes;
  • Les mauvaises postures (autant en position assise que debout).

Comme il s’agit d’un problème assez prédominant dans la société, il existe différentes façons de prévenir son apparition, soit :

  • Adopter des bonnes postures (notamment en position assise et debout) au travail, à la maison ou dans vos activités de la vie quotidienne;
  • Éviter les postures statiques prolongées, changer de position ou bouger fréquemment;
  • Adopter de bonnes techniques de soulèvement de charges et de bonnes stratégies de travail (exemples : utilisation des groupes musculaires les plus forts, fluidité, approcher la charge près de soi pour la soulever, travailler près de soi en position debout);
  • Demeurer physiquement actif.

Il est important à noter qu’une prise en charge précoce par un professionnel de la santé, notamment par un physiothérapeute, permet d’améliorer le potentiel de récupération. Le physiothérapeute pourra vous aider notamment grâce aux modalités antalgiques telles que le TENS, par des techniques de relâchement musculaire et de mobilisations articulaires et grâce aux exercices de mobilité, de renforcement et de stabilisation afin d’aider à traiter cet épisode.

Par ailleurs, tous les enseignements et les exercices donnés par votre professionnel pourront ainsi vous aider à prévenir une récurrence et constitueront donc votre boîte à outils pour connaître comment vous aider à gérer un nouvel épisode de lombalgie.

Références

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre / Physiothérapeute en clinique et en milieu de travail chez ISO-Santé

Pour un service de physiothérapie en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

 

Gilkey DP, Keefe TJ, Peel JL, Kassab OM, Kennedy CA. Risk factors associated with back pain: a cross-sectional study of 963 college students. J Manip Physiol Ther 2010;33:88-95.
Hoy D, Bain C, Williams G, March L, Brooks P, Blyth F, Woolf A, Vos T, Buchbinder R. A systematic review of the global prevalence of low back pain. Arth & Rheum 2012;64:2028-2037.
Van Middelkoop M, Rubinstein SM, Kuijpers T, Verhagen AP, Ostelo R, Koes BW, van Tulder MW. A systematic review on the effectiveness of physical and rehabilitation interventions for chronic non-specific low back pain. Eur Spine J 2011;20:19-39.

Épicondylite: avis de médecin

L’épicondylite, avis de médecin

Les maladies en «ite» désignent en général un problème d’origine inflammatoire. Les structures musculosquelettiques peuvent être atteintes dont la capsule articulaire qui peut devenir une capsulite, le tendon qui peut amener une tendinite ou l’articulation elle-même qui peut souffrir d’arthrite.

Les épicondyles sont des structures osseuses sur lesquelles s’attachent les muscles qui permettent la flexion et l’extension des doigts et du poignet. Ils sont situés au niveau du coude. Lorsque l’on utilise ces muscles, ils transmettent la tension de leur zone d’attache (l’épicondyle) à la zone que l’on veut bouger (le poignet ou les doigts). Une épicondylite est donc une inflammation au niveau de l’épicondyle.

Les épicondyles sont très fréquemment sollicités, principalement lors d’un travail répétitif ou de force importante au niveau des mains. Certains sports ou emplois sont davantage à risque de développer des épicondylites dont le tennis (tennis elbow) et le golf (golf elbow).

Comme toute atteinte inflammatoire, il peut être ardu de se débarrasser du problème. Une prise en charge précoce et à long terme est importante pour éviter la chronicité.

PRÉVENIR

La première étape consiste à prévenir son apparition. La pratique d’un nouveau sport ou d’une nouvelle tâche sollicitant les épicondyles doit se faire graduellement et en douceur. Dans la grande majorité des cas, les épicondylites vont se développer après un stress aigu. Comme dans toute activité sportive, il faut prendre le temps de s’échauffer avant l’activité et de laisser à son corps un moment de récupération après un effort important ou prolongé.

TRAITER

Une fois l’épicondylite apparue, il faut la traiter activement. La première étape consiste à diminuer la tâche en cause ou du moins modifier la façon de faire pour diminuer le stress sur la structure. Ça ne veut pas dire de ne plus jamais pratiquer l’activité mais elle devra être réintroduite à un rythme adéquat.  Une mesure thérapeutique non invasive comporte le port d’un brassard sur l’avant-bras diminuant la tension sur les épicondyles. Ce brassard doit être porté régulièrement, sur la zone musculaire la plus large. Il est très efficace mais peut devenir obsolète lorsque l’inflammation est sévère. La physiothérapie et l’ergothérapie ont sans contredit une place importante dans la prévention et la réadaptation. Ces thérapeutes favoriseront un renforcement musculaire ciblé et enseigneront les techniques évitant une tension excessive sur les épicondyles.

Dans les cas chroniques, nous procéderons à des infiltrations de cortisone pour soulager et diminuer l’inflammation. Ces infiltrations sont très efficaces mais elles doivent être utilisées de façon concomitante avec les autres mesures thérapeutiques afin d’éviter une récidive. Dans les cas sévères, une libération chirurgicale des attaches musculaires sur les épicondyles peut être réalisée.

PRISE EN CHARGE PRÉCOCE

L’important est de reconnaître les symptômes et d’identifier l’arrivée ou la récidive d’une épicondylite. Il est beaucoup plus facile de la traiter à un stade précoce que lorsqu’elle est bien installée. Des méthodes de travail ergonomiques et un échauffement adéquat avant un effort musculaire sont les meilleurs outils de prévention disponibles.

Référence

Chronique rédigée par Dr. Étienne Cardin-Langlois, http://isosante.com/medecin/.

Ahmad Z, Siddiqui N, Malik SS, et al. Lateral epicondylitis: a review of pathology and management. Bone Joint J [Br] 2013;95-B:1158-1164.

Pour des traitements en clinique ou en entreprise, une visite ergonomique ou un service de prévention directement en milieu de travail, l’équipe de ISO-Santé peut vous aider!

Gestion du stress : entreprise / milieu de travail

Stratégies en gestion du stress: gérer le stress à la source

Terme inventé en 1934 par un chercheur montréalais du nom d’Hans Seyle, le stress consiste en une réponse normale du corps suite à une menace perçue. Lorsque le corps perçoit une menace, celui-ci sécrète deux hormones de stress via les glandes surrénales : l’adrénaline et le cortisol. De son côté, l’adrénaline augmente la fréquence cardiaque et la tension artérielle pour préparer le corps à combattre ou fuir la menace. Quant au cortisol, il ordonne au foie de libérer du sucre dans le sang sous forme de glucose, celui-ci étant facilement utilisé par nos muscles. Le cortisol va également se loger à deux endroits spécifiques dans notre cerveau : le cortex préfrontal (émotions) et l’hippocampe (mémoire). À court terme, la réaction de stress n’est pas néfaste pour le corps, mais lorsque celle-ci devient chronique, plusieurs problèmes de santé physique et mentale peuvent survenir : diabète de type 2, obésité abdominale, anxiété, dépression, burnout, etc. Même si la réaction de stress nous permet de faire face aux menaces de notre entourage, la plupart des « stresseurs » auxquels nous faisons face de nos jours ne mettent pas notre vie en danger. Une dispute avec notre patron, une critique de la part d’un collègue et l’insécurité financière de l’entreprise pour laquelle je travaille sont toutes des situations pouvant générer une réaction de stress.

Sachez qu’il est possible d’agir en prévention du stress en adoptant des stratégies efficaces. Voici deux types d’intervention en gestion du stress :

  1. Interventions primaires: gérer son stress à la source grâce au C.I.N.É

Tout d’abord, identifiez une situation de stress et décortiquez la situation grâce à la recette universelle du stress. Plus votre situation comporte d’éléments de la recette, plus elle risque d’être « stressante ».

Contrôle : la situation engendre-t-elle une perte de contrôle ?

Imprévisibilité : la situation est-elle imprévisible ?

Nouveauté : la situation est-elle nouvelle ?

Égo menacé : la situation affecte-elle mon estime ?

Le simple fait d’engendrer une réflexion à l’aide du C.I.N.É permettrait de réduire grandement l’intensité de la réaction de stress.

  1. Interventions secondaires : gérer son stress à l’aide d’outils pratiques

Les interventions secondaires peuvent agir comme compléments à l’exercice du C.I.N.É. :

  • La pleine conscience : prendre un moment de détente pour porter son attention au moment présent quelques minutes par jour préviendrait la dépression et l’anxiété. La méditation, le yoga et le tai-chi sont des exercices formels de pratique de la pleine conscience.
  • L’exercice physique : Les exercices soutenus permettent au corps de dépenser l’énergie libérée sous forme de sucre lors de la réponse de stress et ainsi d’éviter ses effets néfastes sur le corps.
  • Rire : Le rire permet d’arrêter la réponse de stress et de sécréter de l’endorphine qui agit comme anti-douleur.

Enfin, il est important de savoir qu’il n’existe pas de solutions miracles pour gérer le stress, toutefois la première étape est de comprendre et de décortiquer celui-ci pour trouver des solutions. La pleine conscience, l’exercice physique et le rire peuvent agir comme compléments à la première stratégie.

Votre équipe de travail vit beaucoup de stress ? N’hésitez pas à faire appel à nos services:

  • Conférence / formation / Atelier (pour employés et/ou gestionnaires)
  • Programme RÉSILIENCE en milieu de travail
  • Consultation en clinique

Pour un service en entreprise ou des consultations en clinique, contactez-nous!

Référence

Article rédigé par Alex Bourque / kinésiologue, M. Sc. spécialisé en gestion du stress en milieu de travail chez ISO-Santé

Physiothérapie vestibulaire

Physiothérapie vestibulaire : étourdissements, vertiges, équilibre

La physiothérapie vestibulaire est une branche de la physiothérapie qui permet d’évaluer et de traiter les atteintes provenant du système vestibulaire, soit l’oreille interne. Ces atteintes peuvent avoir diverses manifestations, mais causent principalement vertiges, des étourdissements et/ou une instabilité, voire des troubles d’équilibre. Les pathologies vestibulaires sont nombreuses et peuvent avoir des causes diverses, allant du VPPB (vertige paroxystique positionnel bénin) à des causes bien plus importantes qui peuvent nécessiter une prise en charge médicale (exemple : pathologie du système nerveux central). Cela explique ainsi le besoin d’une évaluation complète en physiothérapie afin de trouver la cause des symptômes et ainsi d’avoir un plan de traitement approprié et adapté à la condition de la personne.

Les signes et symptômes pouvant vous amener une personne à consulter en physiothérapie vestibulaire :

  • Vertige – sensation rotatoire
  • Étourdissements – sensation de tête légère, impression de tanguer, de flotter sur un nuage
  • Instabilité – trouble d’équilibre
  • Trouble de l’audition (baisse de l’audition, cillement, fluctuations de l’audition, sensation plénitude de l’oreille, intolérance au bruit, etc.)
  • Trouble visuels (vision embrouillée, incapacité de fixer un objet en mouvements, images qui « sautillent », etc.)
  • Nausées, vomissements, sueurs

Le (la) physiothérapeut(e) spécialisé(e) en vestibulaire offrira un traitement individualisé à votre condition dans le but de réduire vos symptômes et ainsi d’améliorer votre fonctionnement. Cela a pour objectifs :

  • Optimiser la récupération spontanée (débuter plus tôt et diminuer la durée de la récupération)
  • Désensibiliser le client de ses vertiges/étourdissements
  • Améliorer l’acuité visuelle lors des mouvements de la tête
  • Améliorer l’équilibre fonctionnel
  • Retour à la fonction

Les traitements vestibulaires incluent notamment les manœuvres de repositionnement tels que la manœuvre d’Epley, mais reposent également sur des principes d’habituation, dans le but de diminuer l’intensité de la réponse du système vestibulaire lors d’une stimulation, ainsi que sur des principes d’adaptation, qui se traduisent par une réorganisation des circuits neuronaux qui permettent l’échange d’informations entre le système vestibulaire et le cerveau.

Vous ressentez des symptômes parmi ceux décrits ci-haut? N’hésitez pas à prendre rendez-vous à notre clinique pour vous aider à aller mieux!

Pour un service de physiothérapie en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

Référence

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre / Physiothérapeute en clinique et en milieu de travail chez ISO-Santé

Nutrition et quarts de travail (jour / soir / nuit)

Horaire atypique… comment bien s’alimenter?

Travailler le soir ou la nuit perturbe notre « horaire biologique » interne et nous devons modifier les activités sportives, les repas en famille ainsi que l’heure du sommeil en conséquence. Il est démontré que les risques de souffrir d’obésité, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, d’insomnie, de troubles digestifs, de dépression ou d’avoir une carence en vitamine D sont augmentés chez les travailleurs de soir et de nuit. De plus, le travail de nuit augmente de 40% les risques de développer une maladie coronarienne. Un gain pondéral est fréquemment observé car la fatigue est souvent associée à une baisse d’énergie, les gens compensent donc en mangeant davantage. Par contre, en s’alimentant adéquatement et en demeurant actif il est possible d’éviter ces problèmes.

Pratico-pratique

  • Idéalement il faut consommer 3 repas et 2 ou 3 collations par jour. On devrait avoir 4 à 6 h entre les repas.
Exemple – Quart de soir (16h-minuit) Exemple – Quart de nuit (minuit-8h)
Déjeuner vers 9h Repas principal vers 17h
Repas principal vers 14h Repas léger vers 22h
Repas léger vers 20h Repas style déjeuner vers 4h
Note : Réduire l’apport alimentaire entre minuit et 6h du matin. Si le ventre est trop creux avant d’aller au lit, prenez une légère collation afin de favoriser le sommeil.

 

  • Apportez vos propres collations saines. Souvent les machines distributrices sont à la disposition des travailleurs et elles offrent principalement des aliments sucrés, salés et gras ainsi que des boissons riches en sucre. Exemple de collation : une pomme + un morceau de fromage faible en matière grasse OU une poignée de noix accompagnée d’un yogourt.
  • Évitez les aliments riches en gras, frits ou épicés. Ces aliments peuvent causer des brûlures d’estomac ou des troubles de digestion.
  • Limitez les aliments et boissons riches en sucre. Ils apportent de l’énergie presque instantanément mais cette sensation n’est pas durable et s’accompagne d’une baisse d’énergie par la suite. Optez plutôt pour des collations nutritives qui vous permettront de conserver un niveau d’énergie adéquat. Privilégiez les légumes et fruits entiers plutôt que les jus.
  • Attention au café et ne consommez aucun aliment riche en caféine dans les 5 heures précédant le sommeil. Certes, le café, le thé et les autres boissons caféinées peuvent vous aidez à rester alerte. Par contre, vous devriez limiter votre consommation à 400 mg de caféine par jour.
Source de caféine (250 ml)
Café 80-180 mg
Café décaféiné 3-15 mg
Thé 43-60 mg
Tisane 0 mg
Cola (1 canette) 30 mg
Boisson énergétique (1 canette) 80-125 mg
  • Vous avez froid la nuit? C’est une réaction normale du corps car la nuit sa température diminue. Réchauffez-vous avec un bouillon, un potage, une tisane ou de l’eau chaude citronnée.
  • Évitez les boissons alcoolisées après votre quart de travail. L’alcool peut vous détendre après une dure journée de travail, mais il peut également perturber votre sommeil.
  • Boire beaucoup d’eau. La déshydratation peut s’accompagner de symptômes de fatigue, d’une diminution de la concentration et d’augmentation de la sensation de faim. Gardez toujours une bouteille d’eau à votre portée.
  • Posez-vous la question: «Ai-je vraiment faim?». Prenez votre temps en mangeant afin de bien sentir la satiété. Demeurez actif, ceci vous aidera à maintenir un poids santé.
  • Durant vos journées de congé, essayez de prendre vos repas et de dormir environ aux mêmes heures que les jours où vous travaillez pour ne pas dérégler votre horaire habituel.
  • Mangez en famille au moins 1 repas par jour afin de garder le contact. En vous rassemblant, vous mangez généralement des aliments plus sains et des repas équilibrés.

Pour une activité en nutrition (conférence / consultations / kiosque), contactez-nous au 1-888-572-1190.

Références

European Food Information Council (EUFIC), Travail posté: conséquences pour la santé et la nutrition. 2012 http://www.eufic.org/article/fr/artid/Travail-poste-consequences-pour-la-sante-et-la-nutrition/.

Les diététistes du Canada, Dix conseils d’alimentation pour les travailleurs de quarts. 2013 http://www.dietitians.ca/Downloads/Factsheets/Nutrition-Tips-for-Shift-Workers-FRE.aspx.

Fatigue, tristesse, perte de motivation? Et si vous souffriez de dépression saisonnière?

Fatigue, tristesse, perte de motivation? Et si vous souffriez de dépression saisonnière?

Les mois d’octobre et de novembre peuvent parfois être difficiles. À l’automne, les journées sont plus courtes et il y a moins de luminosité. Durant cette période, l’apparition du trouble affectif saisonnier, aussi appelé dépression saisonnière, est très fréquente.

Qu’est-ce que le trouble affectif saisonnier ?

C’est un trouble dépressif caractérisé par un caractère saisonnier récurrent. Pour avoir le diagnostic, le trouble affectif saisonnier doit être présent pendant au moins deux années consécutives. Le trouble apparaît lors d’une période particulière de l’année (plus souvent en automne) et disparaît plus souvent au printemps. En moyenne, les symptômes perdurent de 4 à 5 mois.

Plus précisément, on peut retrouver certains des symptômes suivants :
• Humeur dépressive
• Diminution de l’intérêt ou du plaisir
• Perte ou gain de poids
• Insomnie ou hypersomnie
• Agitation ou ralentissement psychomoteur
• Fatigue ou perte d’énergie
• Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
• Difficulté à se concentrer, à penser ou à prendre des décisions

Causes
La cause du développement du trouble affectif saisonnier n’est pas élucidée, mais l’interaction entre plusieurs aspects, tels que la vulnérabilité génétique (problèmes des neurotransmetteurs et des récepteurs, troubles médicaux, changements hormonaux) et la quantité de lumière disponible en hiver pourraient avoir un impact. La diminution du niveau d’ensoleillement peut mener à un dérèglement de l’horloge interne (le cycle circadien) et engendrer des symptômes dépressifs chez l’individu.

Impacts sur la personne
Habituellement, on constate une altération de la qualité de vie de la personne. Cette dernière a tendance à s’isoler davantage, à vivre des difficultés familiales, conjugales, professionnelles, et/ou scolaires.

Ce qui peut aider à diminuer les symptômes dépressifs
Plusieurs traitements peuvent aider lorsqu’on souffre du trouble affectif saisonnier.

1. Une première façon de s’aider, c’est d’aller chercher du soutien auprès de notre entourage. Cela peut vous permettre de parler de ce que vous vivez et de vous sentir moins seul dans votre expérience.

2. Les activités sociales et physiques peuvent prévenir le désespoir et diminuer l’humeur dépressive. Le plaisir que l’on ressent à pratiquer une activité que l’on aime est incompatible avec la tristesse. Pratiquer régulièrement une activité physique diminue la sécrétion du cortisol (hormone du stress) et augmente la sécrétion de la sérotonine (hormone du bien-être). Donc, permettez-vous de faire une activité physique et une activité sociale que vous aimez, que ce soit la marche rapide, l’escalade, le yoga, la piscine, aller prendre un café ou souper avec un ami, etc.

3. La méditation pleine conscience. C’est un état de conscience qui consiste à porter son attention au moment présent et sans jugement. Cette pratique permettrait notamment, de soigner la dépression, de diminuer le stress et l’anxiété, d’améliorer le fonctionnement cognitif, de diminuer les risques d’épuisement professionnel, etc.

4. Adopter une bonne alimentation. Faites-vous un bon souper équilibré. En plus d’être bon pour le corps, le fait de bien manger fait du bien à l’esprit.

5. La luminothérapie. Exposition quotidienne d’environ 30 minutes le matin à une lumière artificielle vive prodiguée par une lampe de luminothérapie. Cela permet de compenser pour le manque de lumière durant l’hiver, ce qui procure un effet antidépresseur.

6. Consulter un psychologue. Le fait d’entamer une psychothérapie peut vous aider à mieux comprendre vos difficultés et d’où viennent vos symptômes et d’apporter un changement à votre condition afin d’éprouver un soulagement émotionnel.

7. La pharmacothérapie. Consultez votre médecin afin de discuter de la possibilité de prendre des antidépresseurs.

Pour avoir plus d’informations sur les services offerts en santé psychologique chez ISO-Santé, visitez le http://www.isosante.com/psychologue/

Kathleen Gagnon, candidate à la profession de psychologue, Iso-santé