Activité physique au travail : guide complet

Activité physique au travail : guide complet

ISO-Santé est fière d’avoir collaboré au comité de l’avis scientifique sur l’activité physique en milieu de travail en collaboration avec le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec!

Vous y trouverez plusieurs trucs et conseils pour intégrer l’activité physique dans votre entreprise, en plus de mieux comprendre les bienfaits pour les employés ET pour votre organisation!

Vous y retrouverez:

  • Les avantages pour les employés et l’organisation
  • Le contexte organisationnel
  • Des types d’intervention en promotion d’activité physique
  • Les étapes d’implantation
  • Des exemples concrets
  • Des outils pratiques

Contactez ISO-Santé pour implanter un programme ou une activité dans votre milieu de travail partout au Québec. Nous sommes fiers de collaborer avec plusieurs des programmes en entreprises les plus réputés et efficaces

Télécharger le Guide activité physique au travail

App mobiles pour la santé psychologique

Des applications mobiles pour la santé psychologique

Nos téléphones et appareils intelligents ne remplaceront jamais de vraies relations humaines. Ceci étant dit, il y a toutefois des avantages à avoir accès rapidement à une quantité importante d’informations, de livres, de programmes, de tests ou d’exercices et ce, 24 heures sur 24. L’utilisation de ces outils peut simplifier et même faciliter la gestion de notre santé mentale ! C’est le cas de deux nouvelles applications, conçues et validées scientifiquement*, disponibles gratuitement : iSMART et  PsyAssistance. Ces deux applications mobiles novatrices vouées à la prévention du stress chronique et à la gestion de l’humeur s’inscrivent dans l’optique de prévenir les maladies mentales et favoriser la pleine participation des personnes à leur bien-être.

iSMART

iSMART met en application les dernières connaissances en science par rapport au stress afin d’aider à détecter et contrôler les stresseurs chroniques de votre quotidien et ainsi éviter les impacts négatifs qui y sont associés. L’application vise à permettre de mieux comprendre les mécanismes de réactivité au stress et d’apprendre à mieux le gérer dans le but de prévenir la chronicité. Concrètement, iSMART vous demandera pendant un mois, à des intervalles réguliers, choisis et programmés par soi, d’évaluer votre niveau de stress. Il gardera en mémoire vos réponses et détectera l’occurrence d’une répétition dans votre niveau de stress. C’est la phase I. Déjà vous aurez accès à des outils. À la phase II, l’application vous aidera à identifier la source de votre stress et vous proposera des solutions adaptées à votre situation.  Bien sûr, c’est tout de même vous qui devrez agir pour résoudre le stress détecté. Rien n’est magique !

PsyAssistance

Le PsyAssistance est un gestionnaire d’humeur au quotidien et en période de crise. Il permet à l’utilisateur qui se sent déprimé de tenir un journal de l’humeur, d’accéder à un répertoire de ressources, d’effectuer des exercices pour améliorer son bien-être et d’établir un plan de sécurité en cas de crise.  Il constitue un moyen pour faire le point et garder le cap vers un mieux-être. L’information pertinente centralisée depuis son iPhone peut être consultée en tout temps. Un système d’appel permet à la personne en détresse de joindre simultanément cinq contacts (préalablement identifiés par le patient et son médecin traitant) qui peuvent participer à une conférence téléphonique pour lui venir en aide. Si toutefois aucun des contacts n’était rejoint, l’appel est dirigé à un centre de crise ou de prévention du suicide, de sorte qu’à l’intérieur d’un délai d’environ 30 secondes, la personne en détresse peut recevoir de l’aide et du soutien.

Dans les faits, le PsyAssistance aide à décortiquer son expérience en décrivant l’événement qui a mené à une émotion, en identifiant cette émotion et les pensées qui y sont liées pour ensuite sélectionner des pensées plus justes et utiles. À long terme, on peut voir émerger et prendre conscience de nos scénarios répétitifs. Il propose également de décrire un problème rencontré et de nommer des solutions possibles.

Les chercheurs qui ont développé ces applications soulignent que l’accès à ces informations facilite l’engagement, la responsabilisation en favorisant l’autonomie ainsi que le soutien dans ses choix. La force de ces applications est qu’elles fournissent une aide pour organiser l’information et se construire des solutions afin de faire face à des situations difficiles psychologiquement. Par contre, si on fait face à un sentiment d’impuissance à trouver une solution, l’outil devient moins efficace.

Ces outils s’avèrent donc utiles lorsqu’on a une certaine autonomie, qu’on est capable d’un minimum d’analyse et d’introspection et qu’on est motivé à persévérer pour noter nos états d’âme. Ils deviennent alors des moyens concrets d’être le responsable et le gestionnaire de sa santé ! 

 

Article rédigé par Anick Dresdell / Psychologue chez ISO-Santé

Pour un service de santé mentale en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

 

RÉFÉRENCES
* l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal), de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
http://ciusss-estmtl.gouv.qc.ca/nouvelles/2016/gestion-du-stress-et-de-lhumeur-deux-nouvelles-applications-mobiles-pour-prevenir-la-maladie-mentale/
iSMART et PsyAssistance sont disponibles gratuitement sur AppStore en français et en anglais
https://itunes.apple.com/us/app/psyassistance/id1163808084?ls=1&mt=8
https://itunes.apple.com/ca/app/ismart/id1161942139?mt=8
Pour plus d’infos
http://psyassistance.org/

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Lombalgie: prévention et prise en charge précoce

Qu’est-ce qu’une lombalgie, ou ce que l’on appelle plus communément, une entorse lombaire ? Il s’agit, en fait, d’une douleur située dans la région lombaire, soit le bas du dos. Il arrive parfois que la douleur provenant du dos soit référée dans le membre inférieur, faisant en sorte que la personne peut avoir de la douleur au niveau de la fesse, qui peut descendre jusqu’au pied dans certaines occasions. La lombalgie est un problème relativement fréquent puisque 50% à 80% des adultes vivront au moins 1 épisode au cours de leur vie.

Quels sont les facteurs de risques d’une lombalgie ? En voici quelques-uns.

  • Historique de maux de dos;
  • Soulèvement de charges fréquent ou soulèvement de charges lourdes;
  • Vibrations;
  • Flexions vers l’avant et/ou les rotations du tronc fréquentes;
  • Les mauvaises postures (autant en position assise que debout).

Comme il s’agit d’un problème assez prédominant dans la société, il existe différentes façons de prévenir son apparition, soit :

  • Adopter des bonnes postures (notamment en position assise et debout) au travail, à la maison ou dans vos activités de la vie quotidienne;
  • Éviter les postures statiques prolongées, changer de position ou bouger fréquemment;
  • Adopter de bonnes techniques de soulèvement de charges et de bonnes stratégies de travail (exemples : utilisation des groupes musculaires les plus forts, fluidité, approcher la charge près de soi pour la soulever, travailler près de soi en position debout);
  • Demeurer physiquement actif.

Il est important à noter qu’une prise en charge précoce par un professionnel de la santé, notamment par un physiothérapeute, permet d’améliorer le potentiel de récupération. Le physiothérapeute pourra vous aider notamment grâce aux modalités antalgiques telles que le TENS, par des techniques de relâchement musculaire et de mobilisations articulaires et grâce aux exercices de mobilité, de renforcement et de stabilisation afin d’aider à traiter cet épisode.

Par ailleurs, tous les enseignements et les exercices donnés par votre professionnel pourront ainsi vous aider à prévenir une récurrence et constitueront donc votre boîte à outils pour connaître comment vous aider à gérer un nouvel épisode de lombalgie.

Références

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre / Physiothérapeute en clinique et en milieu de travail chez ISO-Santé

Pour un service de physiothérapie en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

 

Gilkey DP, Keefe TJ, Peel JL, Kassab OM, Kennedy CA. Risk factors associated with back pain: a cross-sectional study of 963 college students. J Manip Physiol Ther 2010;33:88-95.
Hoy D, Bain C, Williams G, March L, Brooks P, Blyth F, Woolf A, Vos T, Buchbinder R. A systematic review of the global prevalence of low back pain. Arth & Rheum 2012;64:2028-2037.
Van Middelkoop M, Rubinstein SM, Kuijpers T, Verhagen AP, Ostelo R, Koes BW, van Tulder MW. A systematic review on the effectiveness of physical and rehabilitation interventions for chronic non-specific low back pain. Eur Spine J 2011;20:19-39.

Épicondylite: avis de médecin

L’épicondylite, avis de médecin

Les maladies en «ite» désignent en général un problème d’origine inflammatoire. Les structures musculosquelettiques peuvent être atteintes dont la capsule articulaire qui peut devenir une capsulite, le tendon qui peut amener une tendinite ou l’articulation elle-même qui peut souffrir d’arthrite.

Les épicondyles sont des structures osseuses sur lesquelles s’attachent les muscles qui permettent la flexion et l’extension des doigts et du poignet. Ils sont situés au niveau du coude. Lorsque l’on utilise ces muscles, ils transmettent la tension de leur zone d’attache (l’épicondyle) à la zone que l’on veut bouger (le poignet ou les doigts). Une épicondylite est donc une inflammation au niveau de l’épicondyle.

Les épicondyles sont très fréquemment sollicités, principalement lors d’un travail répétitif ou de force importante au niveau des mains. Certains sports ou emplois sont davantage à risque de développer des épicondylites dont le tennis (tennis elbow) et le golf (golf elbow).

Comme toute atteinte inflammatoire, il peut être ardu de se débarrasser du problème. Une prise en charge précoce et à long terme est importante pour éviter la chronicité.

PRÉVENIR

La première étape consiste à prévenir son apparition. La pratique d’un nouveau sport ou d’une nouvelle tâche sollicitant les épicondyles doit se faire graduellement et en douceur. Dans la grande majorité des cas, les épicondylites vont se développer après un stress aigu. Comme dans toute activité sportive, il faut prendre le temps de s’échauffer avant l’activité et de laisser à son corps un moment de récupération après un effort important ou prolongé.

TRAITER

Une fois l’épicondylite apparue, il faut la traiter activement. La première étape consiste à diminuer la tâche en cause ou du moins modifier la façon de faire pour diminuer le stress sur la structure. Ça ne veut pas dire de ne plus jamais pratiquer l’activité mais elle devra être réintroduite à un rythme adéquat.  Une mesure thérapeutique non invasive comporte le port d’un brassard sur l’avant-bras diminuant la tension sur les épicondyles. Ce brassard doit être porté régulièrement, sur la zone musculaire la plus large. Il est très efficace mais peut devenir obsolète lorsque l’inflammation est sévère. La physiothérapie et l’ergothérapie ont sans contredit une place importante dans la prévention et la réadaptation. Ces thérapeutes favoriseront un renforcement musculaire ciblé et enseigneront les techniques évitant une tension excessive sur les épicondyles.

Dans les cas chroniques, nous procéderons à des infiltrations de cortisone pour soulager et diminuer l’inflammation. Ces infiltrations sont très efficaces mais elles doivent être utilisées de façon concomitante avec les autres mesures thérapeutiques afin d’éviter une récidive. Dans les cas sévères, une libération chirurgicale des attaches musculaires sur les épicondyles peut être réalisée.

PRISE EN CHARGE PRÉCOCE

L’important est de reconnaître les symptômes et d’identifier l’arrivée ou la récidive d’une épicondylite. Il est beaucoup plus facile de la traiter à un stade précoce que lorsqu’elle est bien installée. Des méthodes de travail ergonomiques et un échauffement adéquat avant un effort musculaire sont les meilleurs outils de prévention disponibles.

Référence

Chronique rédigée par Dr. Étienne Cardin-Langlois, http://isosante.com/medecin/.

Ahmad Z, Siddiqui N, Malik SS, et al. Lateral epicondylitis: a review of pathology and management. Bone Joint J [Br] 2013;95-B:1158-1164.

Pour des traitements en clinique ou en entreprise, une visite ergonomique ou un service de prévention directement en milieu de travail, l’équipe de ISO-Santé peut vous aider!

Gestion du stress : entreprise / milieu de travail

Stratégies en gestion du stress: gérer le stress à la source

Terme inventé en 1934 par un chercheur montréalais du nom d’Hans Seyle, le stress consiste en une réponse normale du corps suite à une menace perçue. Lorsque le corps perçoit une menace, celui-ci sécrète deux hormones de stress via les glandes surrénales : l’adrénaline et le cortisol. De son côté, l’adrénaline augmente la fréquence cardiaque et la tension artérielle pour préparer le corps à combattre ou fuir la menace. Quant au cortisol, il ordonne au foie de libérer du sucre dans le sang sous forme de glucose, celui-ci étant facilement utilisé par nos muscles. Le cortisol va également se loger à deux endroits spécifiques dans notre cerveau : le cortex préfrontal (émotions) et l’hippocampe (mémoire). À court terme, la réaction de stress n’est pas néfaste pour le corps, mais lorsque celle-ci devient chronique, plusieurs problèmes de santé physique et mentale peuvent survenir : diabète de type 2, obésité abdominale, anxiété, dépression, burnout, etc. Même si la réaction de stress nous permet de faire face aux menaces de notre entourage, la plupart des « stresseurs » auxquels nous faisons face de nos jours ne mettent pas notre vie en danger. Une dispute avec notre patron, une critique de la part d’un collègue et l’insécurité financière de l’entreprise pour laquelle je travaille sont toutes des situations pouvant générer une réaction de stress.

Sachez qu’il est possible d’agir en prévention du stress en adoptant des stratégies efficaces. Voici deux types d’intervention en gestion du stress :

  1. Interventions primaires: gérer son stress à la source grâce au C.I.N.É

Tout d’abord, identifiez une situation de stress et décortiquez la situation grâce à la recette universelle du stress. Plus votre situation comporte d’éléments de la recette, plus elle risque d’être « stressante ».

Contrôle : la situation engendre-t-elle une perte de contrôle ?

Imprévisibilité : la situation est-elle imprévisible ?

Nouveauté : la situation est-elle nouvelle ?

Égo menacé : la situation affecte-elle mon estime ?

Le simple fait d’engendrer une réflexion à l’aide du C.I.N.É permettrait de réduire grandement l’intensité de la réaction de stress.

  1. Interventions secondaires : gérer son stress à l’aide d’outils pratiques

Les interventions secondaires peuvent agir comme compléments à l’exercice du C.I.N.É. :

  • La pleine conscience : prendre un moment de détente pour porter son attention au moment présent quelques minutes par jour préviendrait la dépression et l’anxiété. La méditation, le yoga et le tai-chi sont des exercices formels de pratique de la pleine conscience.
  • L’exercice physique : Les exercices soutenus permettent au corps de dépenser l’énergie libérée sous forme de sucre lors de la réponse de stress et ainsi d’éviter ses effets néfastes sur le corps.
  • Rire : Le rire permet d’arrêter la réponse de stress et de sécréter de l’endorphine qui agit comme anti-douleur.

Enfin, il est important de savoir qu’il n’existe pas de solutions miracles pour gérer le stress, toutefois la première étape est de comprendre et de décortiquer celui-ci pour trouver des solutions. La pleine conscience, l’exercice physique et le rire peuvent agir comme compléments à la première stratégie.

Votre équipe de travail vit beaucoup de stress ? N’hésitez pas à faire appel à nos services:

  • Conférence / formation / Atelier (pour employés et/ou gestionnaires)
  • Programme RÉSILIENCE en milieu de travail
  • Consultation en clinique

Pour un service en entreprise ou des consultations en clinique, contactez-nous!

Référence

Article rédigé par Alex Bourque / kinésiologue, M. Sc. spécialisé en gestion du stress en milieu de travail chez ISO-Santé

Physiothérapie vestibulaire

Physiothérapie vestibulaire : étourdissements, vertiges, équilibre

La physiothérapie vestibulaire est une branche de la physiothérapie qui permet d’évaluer et de traiter les atteintes provenant du système vestibulaire, soit l’oreille interne. Ces atteintes peuvent avoir diverses manifestations, mais causent principalement vertiges, des étourdissements et/ou une instabilité, voire des troubles d’équilibre. Les pathologies vestibulaires sont nombreuses et peuvent avoir des causes diverses, allant du VPPB (vertige paroxystique positionnel bénin) à des causes bien plus importantes qui peuvent nécessiter une prise en charge médicale (exemple : pathologie du système nerveux central). Cela explique ainsi le besoin d’une évaluation complète en physiothérapie afin de trouver la cause des symptômes et ainsi d’avoir un plan de traitement approprié et adapté à la condition de la personne.

Les signes et symptômes pouvant vous amener une personne à consulter en physiothérapie vestibulaire :

  • Vertige – sensation rotatoire
  • Étourdissements – sensation de tête légère, impression de tanguer, de flotter sur un nuage
  • Instabilité – trouble d’équilibre
  • Trouble de l’audition (baisse de l’audition, cillement, fluctuations de l’audition, sensation plénitude de l’oreille, intolérance au bruit, etc.)
  • Trouble visuels (vision embrouillée, incapacité de fixer un objet en mouvements, images qui « sautillent », etc.)
  • Nausées, vomissements, sueurs

Le (la) physiothérapeut(e) spécialisé(e) en vestibulaire offrira un traitement individualisé à votre condition dans le but de réduire vos symptômes et ainsi d’améliorer votre fonctionnement. Cela a pour objectifs :

  • Optimiser la récupération spontanée (débuter plus tôt et diminuer la durée de la récupération)
  • Désensibiliser le client de ses vertiges/étourdissements
  • Améliorer l’acuité visuelle lors des mouvements de la tête
  • Améliorer l’équilibre fonctionnel
  • Retour à la fonction

Les traitements vestibulaires incluent notamment les manœuvres de repositionnement tels que la manœuvre d’Epley, mais reposent également sur des principes d’habituation, dans le but de diminuer l’intensité de la réponse du système vestibulaire lors d’une stimulation, ainsi que sur des principes d’adaptation, qui se traduisent par une réorganisation des circuits neuronaux qui permettent l’échange d’informations entre le système vestibulaire et le cerveau.

Vous ressentez des symptômes parmi ceux décrits ci-haut? N’hésitez pas à prendre rendez-vous à notre clinique pour vous aider à aller mieux!

Pour un service de physiothérapie en entreprise ou une consultation en clinique, contactez-nous!

Référence

Article rédigé par Marie-Ève Laquerre / Physiothérapeute en clinique et en milieu de travail chez ISO-Santé