Nutrition et quarts de travail (jour / soir / nuit)

Horaire atypique… comment bien s’alimenter?

Travailler le soir ou la nuit perturbe notre « horaire biologique » interne et nous devons modifier les activités sportives, les repas en famille ainsi que l’heure du sommeil en conséquence. Il est démontré que les risques de souffrir d’obésité, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, d’insomnie, de troubles digestifs, de dépression ou d’avoir une carence en vitamine D sont augmentés chez les travailleurs de soir et de nuit. De plus, le travail de nuit augmente de 40% les risques de développer une maladie coronarienne. Un gain pondéral est fréquemment observé car la fatigue est souvent associée à une baisse d’énergie, les gens compensent donc en mangeant davantage. Par contre, en s’alimentant adéquatement et en demeurant actif il est possible d’éviter ces problèmes.

Pratico-pratique

  • Idéalement il faut consommer 3 repas et 2 ou 3 collations par jour. On devrait avoir 4 à 6 h entre les repas.
Exemple – Quart de soir (16h-minuit) Exemple – Quart de nuit (minuit-8h)
Déjeuner vers 9h Repas principal vers 17h
Repas principal vers 14h Repas léger vers 22h
Repas léger vers 20h Repas style déjeuner vers 4h
Note : Réduire l’apport alimentaire entre minuit et 6h du matin. Si le ventre est trop creux avant d’aller au lit, prenez une légère collation afin de favoriser le sommeil.

 

  • Apportez vos propres collations saines. Souvent les machines distributrices sont à la disposition des travailleurs et elles offrent principalement des aliments sucrés, salés et gras ainsi que des boissons riches en sucre. Exemple de collation : une pomme + un morceau de fromage faible en matière grasse OU une poignée de noix accompagnée d’un yogourt.
  • Évitez les aliments riches en gras, frits ou épicés. Ces aliments peuvent causer des brûlures d’estomac ou des troubles de digestion.
  • Limitez les aliments et boissons riches en sucre. Ils apportent de l’énergie presque instantanément mais cette sensation n’est pas durable et s’accompagne d’une baisse d’énergie par la suite. Optez plutôt pour des collations nutritives qui vous permettront de conserver un niveau d’énergie adéquat. Privilégiez les légumes et fruits entiers plutôt que les jus.
  • Attention au café et ne consommez aucun aliment riche en caféine dans les 5 heures précédant le sommeil. Certes, le café, le thé et les autres boissons caféinées peuvent vous aidez à rester alerte. Par contre, vous devriez limiter votre consommation à 400 mg de caféine par jour.
Source de caféine (250 ml)
Café 80-180 mg
Café décaféiné 3-15 mg
Thé 43-60 mg
Tisane 0 mg
Cola (1 canette) 30 mg
Boisson énergétique (1 canette) 80-125 mg
  • Vous avez froid la nuit? C’est une réaction normale du corps car la nuit sa température diminue. Réchauffez-vous avec un bouillon, un potage, une tisane ou de l’eau chaude citronnée.
  • Évitez les boissons alcoolisées après votre quart de travail. L’alcool peut vous détendre après une dure journée de travail, mais il peut également perturber votre sommeil.
  • Boire beaucoup d’eau. La déshydratation peut s’accompagner de symptômes de fatigue, d’une diminution de la concentration et d’augmentation de la sensation de faim. Gardez toujours une bouteille d’eau à votre portée.
  • Posez-vous la question: «Ai-je vraiment faim?». Prenez votre temps en mangeant afin de bien sentir la satiété. Demeurez actif, ceci vous aidera à maintenir un poids santé.
  • Durant vos journées de congé, essayez de prendre vos repas et de dormir environ aux mêmes heures que les jours où vous travaillez pour ne pas dérégler votre horaire habituel.
  • Mangez en famille au moins 1 repas par jour afin de garder le contact. En vous rassemblant, vous mangez généralement des aliments plus sains et des repas équilibrés.

Pour une activité en nutrition (conférence / consultations / kiosque), contactez-nous au 1-888-572-1190.

Références

European Food Information Council (EUFIC), Travail posté: conséquences pour la santé et la nutrition. 2012 http://www.eufic.org/article/fr/artid/Travail-poste-consequences-pour-la-sante-et-la-nutrition/.

Les diététistes du Canada, Dix conseils d’alimentation pour les travailleurs de quarts. 2013 http://www.dietitians.ca/Downloads/Factsheets/Nutrition-Tips-for-Shift-Workers-FRE.aspx.

Fatigue, tristesse, perte de motivation? Et si vous souffriez de dépression saisonnière?

Fatigue, tristesse, perte de motivation? Et si vous souffriez de dépression saisonnière?

Les mois d’octobre et de novembre peuvent parfois être difficiles. À l’automne, les journées sont plus courtes et il y a moins de luminosité. Durant cette période, l’apparition du trouble affectif saisonnier, aussi appelé dépression saisonnière, est très fréquente.

Qu’est-ce que le trouble affectif saisonnier ?

C’est un trouble dépressif caractérisé par un caractère saisonnier récurrent. Pour avoir le diagnostic, le trouble affectif saisonnier doit être présent pendant au moins deux années consécutives. Le trouble apparaît lors d’une période particulière de l’année (plus souvent en automne) et disparaît plus souvent au printemps. En moyenne, les symptômes perdurent de 4 à 5 mois.

Plus précisément, on peut retrouver certains des symptômes suivants :
• Humeur dépressive
• Diminution de l’intérêt ou du plaisir
• Perte ou gain de poids
• Insomnie ou hypersomnie
• Agitation ou ralentissement psychomoteur
• Fatigue ou perte d’énergie
• Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
• Difficulté à se concentrer, à penser ou à prendre des décisions

Causes
La cause du développement du trouble affectif saisonnier n’est pas élucidée, mais l’interaction entre plusieurs aspects, tels que la vulnérabilité génétique (problèmes des neurotransmetteurs et des récepteurs, troubles médicaux, changements hormonaux) et la quantité de lumière disponible en hiver pourraient avoir un impact. La diminution du niveau d’ensoleillement peut mener à un dérèglement de l’horloge interne (le cycle circadien) et engendrer des symptômes dépressifs chez l’individu.

Impacts sur la personne
Habituellement, on constate une altération de la qualité de vie de la personne. Cette dernière a tendance à s’isoler davantage, à vivre des difficultés familiales, conjugales, professionnelles, et/ou scolaires.

Ce qui peut aider à diminuer les symptômes dépressifs
Plusieurs traitements peuvent aider lorsqu’on souffre du trouble affectif saisonnier.

1. Une première façon de s’aider, c’est d’aller chercher du soutien auprès de notre entourage. Cela peut vous permettre de parler de ce que vous vivez et de vous sentir moins seul dans votre expérience.

2. Les activités sociales et physiques peuvent prévenir le désespoir et diminuer l’humeur dépressive. Le plaisir que l’on ressent à pratiquer une activité que l’on aime est incompatible avec la tristesse. Pratiquer régulièrement une activité physique diminue la sécrétion du cortisol (hormone du stress) et augmente la sécrétion de la sérotonine (hormone du bien-être). Donc, permettez-vous de faire une activité physique et une activité sociale que vous aimez, que ce soit la marche rapide, l’escalade, le yoga, la piscine, aller prendre un café ou souper avec un ami, etc.

3. La méditation pleine conscience. C’est un état de conscience qui consiste à porter son attention au moment présent et sans jugement. Cette pratique permettrait notamment, de soigner la dépression, de diminuer le stress et l’anxiété, d’améliorer le fonctionnement cognitif, de diminuer les risques d’épuisement professionnel, etc.

4. Adopter une bonne alimentation. Faites-vous un bon souper équilibré. En plus d’être bon pour le corps, le fait de bien manger fait du bien à l’esprit.

5. La luminothérapie. Exposition quotidienne d’environ 30 minutes le matin à une lumière artificielle vive prodiguée par une lampe de luminothérapie. Cela permet de compenser pour le manque de lumière durant l’hiver, ce qui procure un effet antidépresseur.

6. Consulter un psychologue. Le fait d’entamer une psychothérapie peut vous aider à mieux comprendre vos difficultés et d’où viennent vos symptômes et d’apporter un changement à votre condition afin d’éprouver un soulagement émotionnel.

7. La pharmacothérapie. Consultez votre médecin afin de discuter de la possibilité de prendre des antidépresseurs.

Pour avoir plus d’informations sur les services offerts en santé psychologique chez ISO-Santé, visitez le http://www.isosante.com/psychologue/

Kathleen Gagnon, candidate à la profession de psychologue, Iso-santé

Ergonomie à l’ordinateur : Ajustez votre poste de travail

Ergonomie à l’ordinateur : Ajustez votre poste de travail

Étant donné l’aspect statique et répétitif du travail à l’ordinateur, la majorité des troubles de santé qui y sont liés se créent de manière progressive. Par le fait même, il est relativement facile de prévenir les blessures en réagissant dès l’apparition des premiers symptômes. Les inconforts ressentis le plus souvent le sont au niveau du haut du dos, de la nuque et des épaules. Les troubles oculaires occupent également une grande place. Cependant, les blessures qui causent le plus de problèmes majeurs sont les syndromes du canal carpien, les tendinites à l’avant-bras, les épicondylites (face externe du coude) ainsi que les tendinites et bursites de l’épaule. Prenez donc 5 minutes et testez votre poste de travail à l’aide des principes de base ! Respectez-vous les 11 points qui suivent ?

  1. Distance et hauteur de l’écran

Le haut de l’écran doit être à la hauteur des yeux. De plus, l’écran doit être à environ 70 cm de l’utilisateur. À noter, les gens qui portent des verres à foyers progressifs doivent baisser davantage l’écran.

  1. Cuisses parallèles au sol

Régler l’inclinaison et la hauteur de l’assise de la chaise de manière à avoir les cuisses parallèles au sol.

  1. Pieds en appui

 La hauteur de l’assise doit être ajustée légèrement sous le niveau de la rotule. Si l’on doit monter l’assise pour faciliter l’accès aux équipements, utiliser un repose-pied au besoin.

  1. Dégagement de l’arrière des genoux

Il devrait y avoir un léger espace entre l’assise et l’arrière du genou.

  1. Position du bas du dos

 Le bas du dos doit être bien appuyé. La hauteur du dossier doit être ajustée afin de remplir la lordose (creux dans le bas du dos). De plus, il est recommandé d’avoir un angle variant de 90 o à 110 o entre la cuisse et le tronc. Un angle légèrement supérieur à 90 o est préférable pour les gens ayant des inconforts lombaires, car la pression exercée sur cette zone diminue considérablement avec un léger angle vers l’arrière.

  1. Support des avant-bras

 Les accoudoirs doivent être positionnés en hauteur et en largeur de manière que les avant-bras soient appuyés lorsque les épaules sont relâchées. Au niveau de la largeur, un écart d’un poing entre le coude et le tronc est recommandé. Dans certains cas particuliers, la surface de travail peut servir d’appui pour les bras.

  1. Angle des coudes

 Les coudes doivent être environ à la même hauteur que le clavier. Un angle d’environ 90 o est adéquat au niveau des coudes.

  1. Poignets en position neutre

 La main doit être en ligne droite avec le prolongement de l’avant-bras. Ajuster le clavier et baisser ses pattes à l’arrière au besoin. Pour les problématiques particulières, les souris ergonomiques (souris verticale, par exemple) ou les claviers compacts (qui évitent que la souris soit trop décentrée vers la droite) sont des outils intéressants.

  1. Éclairage adéquat

Diminuer les reflets. Se placer perpendiculairement aux fenêtres, éviter de placer le poste directement sous un luminaire, travailler en polarité positive (caractères foncés sur fond pâle).

  1. Organisation du travail

Alterner les tâches autant que possible. Effectuer des micro-pauses exercices sur une base régulière.

  1. Maintenir une bonne condition physique

Plus votre condition physique sera adéquate et plus les risques de blessures diminueront. Le gainage abdominal est particulièrement importants étant donné la position assise prolongée.

Pour une intervention sur votre lieu de travail (analyse de poste, formation, conférence, etc.), contactez-nous au 1-888-572-1190 ou au isosante@isosante.com partout au Québec.

Légalisation du cannabis – impacts sur les entreprises (juridique)

Légalisation du cannabis: aspects juridiques

Le 19 juin dernier, le Sénat canadien a donné son aval à la dernière version du projet de loi C-45 du gouvernement fédéral. La date d’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis est maintenant dévoilée; les amateurs de cannabis pourront s’en procurer et en consommer en toute légalité à compter du 17 octobre prochain.

À ce sujet, un sondage effectué par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés révèle que plus de 70 % des gestionnaires en ressources humaines sondés se disent préoccupés par la légalisation du cannabis et que près de 40 % d’entre eux considèrent que l’usage de drogues par leurs salariés constitue déjà, à l’heure actuelle, une problématique pour leur organisation¹.

Les inquiétudes des employeurs en cette matière sont souvent liées au rendement et à la productivité de l’entreprise. La problématique de la consommation de drogues soulève également des enjeux importants en matière de santé et sécurité en milieu de travail. Il est utile de rappeler que l’employeur a, en vertu de la loi, l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique de l’ensemble de ses travailleurs². Il en est de même pour les travailleurs, lesquels doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger leur santé, leur sécurité et leur intégrité physique³.

Dans la foulée de l’adoption de Loi sur le cannabis, le gouvernement provincial a décidé de légiférer à son tour et a adopté la Loi constituant la Société québécoise du cannabis, édictant la Loi encadrant le cannabis et modifiant diverses dispositions en matière de sécurité routière. Par l’entremise de cette loi, le législateur en a profité pour ajouter de nouvelles obligations en matière de santé et de sécurité en milieu de travail en lien avec la légalisation prochaine du cannabis. Ces nouvelles obligations, lorsqu’elles seront en vigueur, modifieront la Loi sur la santé et la sécurité du travail et se liront comme suit :

 Art. 49.1 : «Le travailleur ne doit pas exécuter son travail lorsque son état représente un risque pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, ou encore celle des autres personnes qui se trouvent sur les lieux de travail ou à proximité de ces lieux, notamment en raison de ses facultés affaiblies par l’alcool, la drogue, incluant le cannabis, ou une substance similaire. Sur un chantier de construction, l’état d’un travailleur dont les facultés sont affaiblies par l’alcool, la drogue, incluant le cannabis, ou une substance similaire présente un risque.»

 Art. 51.2 :«L’employeur doit veiller à ce que le travailleur n’exécute pas son travail lorsque son état représente un risque pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, ou encore celle des autres personnes (…) notamment en raison de ses facultés affaiblies par l’alcool, la drogue, incluant le cannabis, ou une substance similaire.»

Dans ce contexte, l’employeur devra alors faire preuve de vigilance et devra être proactif dans l’évaluation des risques en milieu de travail liés à la consommation de cannabis par ses salariés.

Que doit donc faire l’employeur dans ce contexte ?

La première étape consiste assurément à mettre à jour ou, à défaut, à élaborer dans l’entreprise une politique encadrant la consommation de drogues, et même, d’alcool et de médicaments. Ce type de politique constitue un outil simple et efficace et permet de rappeler aux employés les attentes de leur employeur en matière de consommation de ces substances ainsi que de les sensibiliser aux conséquences susceptibles de découler d’une violation des normes qui y sont prévues.

La politique interne permet également de mettre en place à l’avance une méthode précise, uniforme et réfléchie de gestion des problématiques de consommation de drogues en milieu de travail, afin d’être en mesure d’agir efficacement.

Le respect de ces critères est tributaire de la présence de gestionnaires bien formés et en mesure d’appliquer la politique. L’employeur doit donc également prévoir leur formation, afin que ceux-ci soient aptes à déceler rapidement et efficacement les signes d’intoxication que pourrait présenter un salarié. Ainsi, il peut être judicieux de prévoir des directives internes qui peuvent servir de guides aux gestionnaires dans le cadre de leurs interventions.

Essentiellement, pour être efficace, une bonne politique interne doit contenir:

 Une définition des objectifs de la politique;

 Une définition de la notion de «drogues»;

 Un rappel des obligations légales des employés et de l’employeur;

 Des mesures de prévention et d’intervention;

 Les interdictions applicables sur les lieux du travail, par exemple le fait de se présenter au travail avec les facultés affaiblies, le fait de consommer de la drogue sur les lieux du travail, ou encore la possession, la vente, la distribution ou l’achat de drogues ou d’objets servant à la consommation de drogue sur les lieux du travail;

 Une définition large des lieux du travail, englobant notamment les stationnements, les voitures fournies par l’employeur et les lieux de rencontre avec les clients.

Notons que les politiques internes sont soumises à des critères de validité développés par la jurisprudence, lesquels devront être évidemment respectés.

En terminant, il faut savoir que l’employeur peut être soumis à un devoir d’accommodement envers un employé souffrant d’une dépendance aux drogues. L’imposition de mesures disciplinaires
comme le congédiement par exemple ne sont donc pas toujours appropriés dans de telles circonstances.

Les avocats de l’équipe du droit du travail de Lavery sont en mesure d’accompagner les employeurs dans la mise en place, la mise à jour et l’application de leur politique interne.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Article rédigé par: Me Dave Bouchard Mme Blanche Fournier, stagiaire Avocats en droit du travail chez Lavery

1 Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, «La légalisation du cannabis», Sondage auprès des CRHA et CRIA», Rapport des résultats, En ligne http://www.portailrh.org/presse/PDF/Rapport-desondage-CRHA_Legalisation-du-cannabis.pdf (octobre 2017)

2 Loi sur la santé et la sécurité du travail (RLRQ, c. S-2.1), art. 51; Code civil du Québec, art. 2088

3 Loi sur la santé et la sécurité du travail (RLRQ, c. S-2.1), art. 49

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Anxiété normale ou anormale et formation des gestionnaires en santé mentale

Anxiété normale ou anormale?

La santé mentale en milieu de travail est un enjeu préoccupant. On estime que d’ici 2020, la dépression se classera au deuxième rang des principales causes d’incapacité à l’échelle mondiale, juste derrière les maladies cardiaques. Nous entendons également fréquemment parler d’anxiété, voici une chronique à ce sujet provenant d’un psychologue chez ISO-Santé.

Santé mentale: formation des gestionnaires

Vous désirez former des gestionnaires dans votre milieu de travail afin de les outiller pour dépister tôt et intervenir efficacement avec les problématiques liées à la santé mentale au travail? Avec son programme RÉSILIENCE ayant fait ses preuves depuis plusieurs années, les professionnels de ISO-Santé pourront vous aider. Contactez-nous!

Ouvrir le journal de mai 2018

63 millions de $ pour l’activité physique au travail

63 millions de $ pour l’activité physique au travail

Suite au budget du Québec déposé le 27 mars, les employeurs qui font la promotion de l’activité physique auprès des employés et qui aménagent des espaces facilitant la pratique du sport sur les lieux de travail pourront obtenir un support financier. Le gouvernement a prévu un montant de 63 millions $ sur cinq ans pour favoriser l’activité physique en entreprise. Une décision qui fait plein de sens puisque des mesures ou des pratiques organisationnelles pour encourager les employés à bouger augmente le sentiment d’appartenance de son monde, réduit le taux d’absentéisme et facilite le recrutement et la rétention du personnel.

Pour implanter, structurer ou bonifier votre programme, ISO-Santé peut vous aider!

Douleurs cervicales : vrai ou faux

Voici un quiz réalisé par une physiothérapeute de l’équipe de ISO-Santé qui intervient directement en milieu de travail:

1 – Les maux de cou peuvent causer des maux de tête
Réponse : Vrai. Des problèmes aux vertèbres ou aux muscles du cou peuvent causer des douleurs référées à la tête. Parfois, les gens ont mal au cou et à la tête, mais ils n’ont parfois de douleur qu’à la tête!

2 – Lorsqu’on a mal au cou, on doit s’étirer.
Réponse : Faux. On ne doit pas nécessairement s’étirer. Il faut seulement s’étirer si le muscle douloureux manque de flexibilité. Parfois un muscle est tendu et gonflé… justement parce qu’il est trop étiré et que c’est sa dernière option pour éviter les micro-déchirures. Parfois, il est plutôt préférable de renforcer un muscle lorsqu’il est tendu. D’autres fois, il faut travailler sur la manière dont on bouge pour éviter d’irriter les vertèbres.

3 – Les maux de cou peuvent être dus à une mauvaise posture.
Réponse : Vrai. Ce qui est surtout à éviter est la protraction cervicale, c’est-à-dire avoir la tête avancée vers l’avant. C’est un peu comme si on voulait mieux voir de petits caractères. Parfois, une personne a une bonne posture lorsqu’elle regarde vers l’avant, mais plus elle tourne la tête, plus elle avance la tête. La posture des épaules est aussi importante pour la santé du cou. Évitez d’avoir les épaules avancées ou enroulées vers l’avant.

4 – Les maux de cou peuvent être responsables de certains étourdissements.
Réponse : Vrai. Il existe une connexion entre le cou et le système vestibulaire. C’est que qui nous permet de garder la tête bien droite lorsque le reste du corps bouge, par exemple en voiture.

Pour des services en entreprise ou des traitements dans votre milieu de travail, contactez-nous!

Drogues en entreprise : impacts de la légalisation du cannabis

Drogues en entreprise

Dans le but de toujours mieux desservir sa clientèle et demeurant à l’affût de l’évolution des besoins de la population, Iso-Santé est fier de vous présenter son tout nouveau programme : entreprise sans drogue

Au cours de l’année 2018, le Canada rejoindra les quelques endroits dans le monde où le cannabis est légal. Déjà, l’annonce de la déréglementation est venue banaliser voire normaliser l’usage du cannabis avec toute la désinformation qu’elle comprend. Les états du Colorado et de Washington ont vu leur nombre de consommateurs augmenter significativement de 20% l’année suivant la légalisation. Chose certaine, la décision du gouvernement fédéral ne laisse personne indifférent. Qu’en est-il au niveau des entreprises ? Comment devront-elles s’ajuster devant cette légalisation ?

Il est évident que les entreprises sont maintenant aux prises avec d’importantes questions de performances, de santé et sécurité au travail et de responsabilités civiles, d’image de marque et de gestion de ressources humaines. Lorsque des travailleurs se présentent au travail avec les capacités affaiblies, que ce soit par la fatigue, la drogue ou l’alcool, les conséquences peuvent être graves. Les employeurs ont l’obligation de veiller à ce que tous les travailleurs aient la capacité de remplir leurs fonctions en toute sécurité pour eux-mêmes et leurs collègues. Les principales étapes sont l’éducation et la formation des superviseurs et des employés afin qu’ils puissent reconnaître les signes d’intoxications, fournir des lignes directrices claires à toutes les parties et utiliser une approche humaine et professionnelle dans l’application des politiques et des procédures légales de leur entreprise.

Une entente d’exclusivité auprès de l’expert-conseil en formation en reconnaissance de drogue de l’École Nationale de Police du Québec et coordonnateur provincial du programme d’évaluation de classification des drogues de l’Association internationale des chefs de police entre 2013 et 2017, permets à Iso-Santé, entreprise sans drogue, d’offrir un service unique, en conformité aux droits et liberté de l’employé, pour toutes questions concernant la consommation de drogue et d’alcool qui préoccupe votre entreprise.

Contactez-nous pour vérifier comment Iso-Santé, entreprise sans drogue, peut vous accompagner devant cette nouvelle réalité.

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